Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La filière café-cacao s’est résolument engagée pour un cacao durable au cours d’un atelier tenu du 24 au 25 mai 2023 à Abidjan-Plateau, sur la validation du guide d’opérationnalité de la norme africaine pour le cacao durable et des documents associés.

« Dans le cadre de la mise en œuvre d’une stratégie commune pour la commercialisation de cacao, la Côte d’ivoire et le Ghana ont signé à travers le Conseil du Café-Cacao (CCC) et le Ghana Cocoa Board, en mars 2019, une déclaration commune à travers laquelle les deux pays s’engagent à s’approprier la norme ISO 34101-4 sur le cacao durable et traçable », rapporte une note d’information du conseil du café-cacao.

L’objectif étant de mettre en place un dispositif national permettant d’assurer la production du cacao durable et traçable pour garantir la compétitivité sur les marchés internationaux et satisfaire aux exigences des consommateurs.

Suite à cette déclaration, les deux organes chargés de réguler la filière café-cacao dans leurs pays respectifs, ont à l’initiative des deux présidents de la République de Côte d’Ivoire et du Ghana élaboré et publié le 15 juin 2021, sous les auspices de l’ARSO/THC, les normes africaines de la série ARS 1000 pour le cacao durable.

Sur cette base, la Côte d’Ivoire en ce qui la concerne a adopté en juin 2022 un décret réglementant la mise en œuvre de la norme Africaine ARS 1000-Cacao Durable, conformément aux recommandations de la session du Comité Technique d’harmonisation de l’ARSO qui s’est déroulée à Nairobi, au Kenya, sur l’adoption de la Norme, à travers laquelle, il revenait à chaque pays membre de l’Organisation Régionale Africaine de Normalisation d’élaborer un guide d’opérationnalité, , spécifique à chaque pays, à l’effet de mettre en œuvre les normes de la série ARS 1000.

Dans cette optique, le comité Miroir National Cacao s’est donc réuni à Abidjan, pour valider après examen des propositions, la dernière version du guide d’opérationnalité de la norme ARS 1000-Cacao Durable et documents associés.

Clôturant l’atelier, le Président dudit Comité, Dr Koffi N’goran a remercié les différents partenaires au nom du directeur général du Conseil du café-cacao, Koné Brahima Yves, pour leurs engagements et précieuses contributions au cours des travaux préparatoires avant de souligner l’importance de leurs implications dans cette mission.

L’amélioration continue des conditions de vie des producteurs de café-cacao demeure la préoccupation majeure des deux leaders mondiaux du cacao.

OM

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, et son collègue des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, ont signé, le lundi 05 juin 2023 à Abidjan-Plateau, un accord cadre de partenariat visant à renforcer la collaboration dans le domaine de la protection des écosystèmes aquatiques, de l’aquaculture et de la gestion durable des ressources halieutiques.

Le ministre Adama Diawara s’est félicité de la signature de cet accord qui va « permettre de faire la valorisation économique des résultats de la recherche ».

« Cet accord nous permet en tant que ministère de la Recherche scientifique de jouer le rôle qui nous est assigné. Car une chose est de faire de la recherche et avoir des résultats, une autre est de valoriser ces résultats », a affirmé Adama Diawara.

De son côté, Sidi Tiémoko Touré a déclaré que l’accompagnement du MESRS pourrait aider le MIRAH dans l’atteinte de la sécurité alimentaire en produits halieutiques dont le secteur tient une place de choix dans le domaine économique, social et nutritionnel de notre pays.

« Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) dispose de réseaux de structures de recherches qui ont une expertise avérée dans la recherche et développement en matière de pêche et d’aquaculture. Le Ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) veut bénéficier de l’expertise des structures sous-tutelle du MESRS, notamment les résultats de recherche des différentes universités et instituts supérieurs et les Centres de recherche comme le centre de Recherche océanologique (CRO) », a-t-il indiqué.

Le ministre a annoncé que la Stratégie nationale de Gestion des Pêches (SNGP) et la Stratégie nationale de Développement de l’Aquaculture (SNDA) devraient permettre à notre pays de produire respectivement 130 000 tonnes pour la pêche et 150 000 tonnes pour l’aquaculture. Ce qui permettra de porter la contribution de la production nationale de 18% actuellement à environ 65% des besoins à l’horizon 2026.

Le poisson est la première source de protéine animale et sa consommation est supérieure à 20kg/par habitant par an depuis 2016, en dépit de la faiblesse de la production nationale qui est généralement comprise entre 70 000 et 100 000 tonnes par an pour un besoin annuel de 650 000 tonnes/an. 

OM

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Conçu pour répondre aux enjeux spécifiques permettant d’assurer la continuité des actions entreprises au profit des jeunes, le Programme jeunesse du gouvernement (PJGOUV 2023-2025) s’articule autour de 3 axes. Son axe 2 prévoit le renforcement de l’engagement citoyen et de l’éthique sociale de la jeunesse, dont la mise en œuvre nécessite un investissement total de 51,2 milliards de FCFA pour la construction et la mise en service de 14 centres de service civique sur la période 2023-2025.

Ce projet permettra de traiter annuellement 14 000 jeunes et d’accélérer le déploiement des centres de service civique, de développer l’engagement citoyen des jeunes, d’accroître les initiatives d’engagement volontaire et bénévole des jeunes, etc.

Ainsi, au titre des initiatives sur la période 2023- 2025, le gouvernement a ouvert en 2023 le nouveau centre de service civique de Bouaké et prévoit rendre fonctionnel les centres de service civique de Daloa et de d’adzopé courant la même année.

Il est également prévu pour la même année 2023, le démarrage de la construction et la mise en service du centre de service civique de Korhogo.
En somme, le PJGouv inclut la construction de 14 Centres de Service Civique.

Par ailleurs, Les autorités ivoiriennes envisagent également de mettre en place un programme de formation au civisme, une formation sanctionnée par la délivrance d’un certificat à l’engagement citoyen et de créer des plateformes d’échanges entre l’administration locale et les leaders communautaires sur les droits des citoyens et le civisme électoral. Dans cette perspective, 6 000 adolescents et jeunes seront formés sur les Compétences de Vie Courante (CVC).

Dans le cadre de l’engagement civique et de la cohésion sociale, le PJGouv favorisera la formation de 3 050 jeunes leaders communautaires et de partis politiques en leadership et 25 000 jeunes aux valeurs civiques et citoyennes dans le cadre du Service national des jeunes (SNJ).

En vue d’accroître les initiatives d’engagement volontaire et bénévole des jeunes, les pouvoirs publics entendent former et mettre en mission 30 000 jeunes volontaires et bénévoles. En outre, 10 000 volontaires et bénévoles seront recrutés et formés en collaboration avec le Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) dans le cadre des préparatifs de la Coupe d’Afrique des Nations 2023.

Concernant le volet accompagnement du développement personnel des jeunes, le gouvernement encourage l’évolution des mentalités et promeut les valeurs citoyennes chez les jeunes.
Au titre des initiatives sur la période 2023- 2025, le gouvernement prévoit de renforcer les capacités techniques et opérationnelles chaque année de 3 353 jeunes et 415 organisations de jeunesse, de mettre à la disposition du Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire (CNJCI), chaque année, un budget de fonctionnement de 100 000 000 FCFA.

L’institution de « La Semaine de la Jeunesse » comme cadre de référence pour favoriser le dialogue structuré entre les générations. La promotion des jeunes ivoiriens qui impactent positivement leurs communautés à travers le concept « Nos Héros », ainsi que l’organisation, chaque année de 25 rencontres dans le cadre des « Rendez-vous avec les Jeunes » au profit de 12 500 jeunes, sont entre autres projets contenus dans le PJGouv 2023-2025.
Le caractère novateur et ambitieux de ce nouveau projet (PJGouv) tient à la vision du Président de la République de favoriser une amélioration constante de la qualité de vie des populations jeunes.

L’institutionnalisation du Service civique se veut le levier du renforcement de la cohésion sociale. Le gouvernement qui a saisi le bien-fondé de l’accélération du déploiement des centres de service civique veut accorder une chance aux jeunes de bénéficier de savoir-être et savoir-faire pour soutenir les politiques publiques de développement.

km

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Le directeur coordinateur du Programme national de Lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et les autres addictions (PNLTA), Dr Ernest Zotoua, a, au nom du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la CMU, Pierre Dimba, exhorté, ce mardi 6 juin 2023, les populations ivoiriennes à arrêter de consommer le tabac. Il s’exprimait sur "La lutte anti-tabac en Côte d’Ivoire", à l’occasion de la conférence de presse hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) dénommée "Tout savoir sur (TSS)".

"Ne touchez pas à tout ce qui est tabac, comme la cigarette, le cigare, les cigarillos, les pipes, la chicha ou narguilé, etc. Ce n’est pas bon ! C’est dangereux pour la santé", a préconisé Dr Ernest Zotoua.

L’invité du CICG a fait savoir que le tabagisme, intoxication aiguë ou chronique par le tabac, est la cause de 90% des cancers du poumon. Le tabagisme est également associé à hauteur de 30 % à la survenue des autres cancers du corps, tels que les cancers de la bouche, de la gorge, de l’œsophage, etc. "Les fumeurs ont 2 à 3 fois plus de risque de faire un AVC", a-t-il précisé.

Le directeur coordonnateur du PNLTA a aussi dit que le tabagisme entraîne des avortements spontanés précoces ou tardifs, un retard de croissance in utero, des malformations congénitales, une prématurité. "Il peut y avoir d’autres anomalies et atteintes comme les troubles de la fertilité chez la femme et les troubles érectiles chez l’homme, voire l’impuissance sexuelle. Le tabagisme affecte tout le corps de l’homme", a-t-il ajouté.

Il a relevé deux types de tabagisme : le tabagisme actif qui est l’intoxication volontaire par le tabac et le tabagisme passif qui est une exposition involontaire à la fumée de tabac. À l’en croire, cette seconde forme est plus dangereuse parce que la fumée qui s’échappe du bout de la cigarette du fumeur est 10 fois plus riche en monoxyde de carbone, que celle que le fumeur inhale par la bouche. "Sur près de 8 millions de personnes tuées chaque année dans le monde, le tabac tue environ 1,2 million de non-fumeurs involontairement exposés à la fumée de tabac", a-t-il indiqué.

Pour riposter à l’épidémie du tabagisme, la Côte d’Ivoire, a-t-il dit, met en œuvre la Convention-cadre de l’Oms pour la lutte antitabac (CCLAT), un traité international de santé publique. Ainsi, "des campagnes de sensibilisation sont organisées chaque année au pays, un décret portant interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun a été pris pour protéger les non-fumeurs, les taxes sont régulièrement augmentées sur les produits du tabac", a fait savoir le directeur coordonnateur du PNLTA.

La mise en œuvre de ces mesures a permis d’obtenir des résultats encourageants. « De 2013, soit un an après la prise du décret d’interdiction de fumer dans les espaces publics, à ce jour, le taux d’espaces publics interdisant de fumer est passé de 34% à 80 %. La prévalence du tabagisme chez les jeunes a été réduite de moitié », s’est-il satisfait.  

km

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La Côte d’Ivoire accueille ce 5 juin la Journée mondiale de l’environnement 2023 avec pour thème « Solutions à la pollution plastique ». En abritant cette journée, dont le cinquantenaire est célébré cette année, le gouvernement ivoirien réaffirme son engagement à être « un modèle en matière de développement durable ».

Aujourd’hui, à partir d’Abidjan, le monde va déclarer la guerre à l’invasion plastique.

« Le fléau de la pollution plastique est une menace visible qui a des effets négatifs importants sur chaque communauté dans le monde », déclare le ministre ivoirien de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi.

A Abidjan donc, les gouvernements, les entreprises et la société civile, vont confronter leurs solutions. Les experts des questions environnementales, le rappellent sans cesse, il y a urgence à parvenir à des solutions plus innovantes et plus efficaces.

« Les microplastiques, de minuscules particules de plastique mesurant jusqu’à 5 mm de diamètre, se retrouvent dans la nourriture, l’eau et l’air. On estime que chaque personne sur la planète consomme plus de 50 000 particules de plastique par an, et bien plus encore si l’on tient compte de l’inhalation des particules qui se trouvent dans l’air. Le plastique à usage unique jeté ou brûlé nuit à la santé humaine et à la biodiversité et pollue tous les écosystèmes, du sommet des montagnes au fond des océans. », s’inquiète le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

En attendant l’élaboration d’un instrument juridiquement contraignant (les négociations en cours sur ce point devraient s’achever d’ici à la fin 2024), plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, la moitié est conçue pour être utilisée une seule fois et moins de 10% du total sont recyclés. On estime que 19 à 23 millions de tonnes de plastique finissent dans les lacs, les fleuves et les océans.

« Si nous maintenons le rythme effréné de production et de rejet des déchets plastiques que nous produisons, il y aura plus de plastique que de poissons à l’horizon 2050 et environ 99% des oiseaux marins auront ingéré du plastique », avait mis en garde le gouvernement ivoirien à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale sans sacs plastiques, le 03 juillet 2022.

Le gouvernement est déterminé à promouvoir un cadre de vie propre et sain et à protéger les matrices environnementales contre la pollution plastique. Il s’agit d’offrir au pays, « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».

La Côte d’Ivoire a décidé depuis 2014 d’interdire la production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastiques sur l’ensemble du territoire national par le décret 2013-327 du 22 mai 2013, entré en vigueur depuis le 08 novembre 2014.

Cette mesure visait à abandonner l’usage abusif des sachets plastiques et à promouvoir les sacs et contenants réutilisables. Des industriels, grandes surfaces de distribution, commerçants et citoyens ont bien adhéré à ce changement écologique en utilisant les solutions alternatives aux sachets plastiques dans leurs activités et leurs habitudes de consommation.

En plus de l’interdiction, le gouvernement à travers la sensibilisation facilite la mise en place de nombreuses initiatives pour l’avènement des villes durables, attractives et productives.

Ainsi, la Côte d’Ivoire avec le soutien de l’Unicef transforme les déchets plastiques collectés en briques pour construire des salles de classe. À fin 2021, 210 salles de classe écologiques avaient déjà été livrées par l’Unicef. Dans le cadre de ce projet, une usine a été construite pour recycler 9 600 tonnes de déchets plastiques par an.

À côté des grands projets d’envergure, de nombreuses « start-up » se sont spécialisées dans la collecte et le recyclage de déchets plastiques.

Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, le coût des dommages sur les écosystèmes, le tourisme et la pêche, causés par les déchets plastiques jetés en milieu marin, est évalué chaque année, à environ 7 616 milliards FCFA.

km

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Greenpeace Afrique se joint au monde entier pour célébrer le 50e anniversaire de la Journée mondiale de l'environnement, accueillie par la Côte d'Ivoire. Cette journée a été créée par les Nations Unies pour sensibiliser sur les problèmes environnementaux et mener des actions pour la protection de notre environnement. Cette année, le thème de la Journée met l'accent sur les solutions à la pollution plastique et la recherche de moyens pour #CombattreLaPollutionPlastique.

"Il est encourageant de voir qu’en cette journée spéciale, les pays sont rassemblés pour prendre des mesures urgentes en vue d'un avenir sans plastique. Cette démarche montre que nos gouvernements commencent lentement à reconnaître la menace que représente la pollution plastique pour la vie sur cette planète, pour nos écosystèmes et pour le climat", a déclaré Nono Prudence Wanko Djiodio, Coordinatrice Régionale de Greenpeace Afrique pour l'Afrique de l'Ouest. "Nous espérons que cette prise de conscience les incitera à renforcer leur opposition à la production de plastique, qui devrait augmenter considérablement au cours de la prochaine décennie."

L'Afrique a posé de nombreux jalons à saluer dans sa quête de devenir un continent sans plastiques à usage unique. Sur les 54 États africains, 34 d'entre eux ont adopté une loi interdisant les plastiques et ont commencé à la mettre en œuvre, ou ont adopté une loi avec l'intention de la mettre en œuvre. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour assurer la pleine mise en œuvre de ces réglementations.

"Nous avons vu des pays tels que le Rwanda prendre les devants pour qu’un instrument mondial contraignant soit adopté pour faire face à la crise plastique. Au Maroc, la consommation de matière première utilisée dans la fabrication de sacs plastiques a diminué de 50 % depuis l'entrée en vigueur de son interdiction en 2015. Nous exhortons les autres pays africains à se joindre à eux  pour assurer la mise en œuvre effective des réglementations existantes." Poursuit Wanko

Les défenseurs des plastiques à usage unique poussent également pour une augmentation de la production et de leur exportation vers l'Afrique. Une situation qui pourrait compromettre les progrès réalisés par les pays pour interdire les produits plastiques à usage unique et lutter contre la pollution. Le leadership de l'Afrique a le pouvoir de relever ces défis et de mettre fin une fois pour toutes à cette approche illégale et néocolonialiste de gestion des déchets.

La pollution plastique est une crise mondiale, et les gouvernements doivent collaborer de manière plus coordonnée pour mettre fin à cette crise grâce à un accord juridiquement contraignant qui traitera de l'ensemble du cycle de vie de la pollution plastique, de la production à l'élimination. Les gouvernements en Afrique et dans le monde entier doivent reconnaître qu'il s'agit d'une opportunité unique pour endiguer le flot de cette crise mondiale.

"Un avenir sans plastique est possible en Afrique si les gouvernements résistent à l'emprise des défenseurs des plastiques et prennent des mesures audacieuses pour résoudre cette crise. La coopération entre les gouvernements africains et du monde entier est essentielle pour forger un traité mondial solide contre les plastiques afin de fermer définitivement le robinet du plastique, dans l'intérêt de nos communautés, de nos enfants, de notre climat et de notre continent", conclut Wanko.

km

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Joseph Dion Ngute a été accueilli par Patrick Achi, son homologue ivoirien qu'accompagnait Marie Yvette Koloko, l'ambassadeur de la République du Cameroun en Côte d'Ivoire, à l'aéroport Félix Houphouët Boigny, ce dimanche 4 juin 2023.

Le Chef du gouvernement Camerounais prend part à l'édition 2023 de l'AFRICA CEO FORUM, les 5 et 6 juin, dans la capitale économique ivoirienne.

Le Premier ministre qui représente le président Paul Biya à cette rencontre de haut niveau, conduit une délégation de 20 entreprises relevant des secteurs privé et parapublic. Ces structures actives dans la production, la transformation ou les services dont la finance, l'assurance, le transport logistique et les travaux publics, auront plusieurs espaces de communication, à ce rendez-vous, pour vendre les opportunités d'investissement au pays des lions indomptables. Ce déplacement s'inscrit dans la vision du président Paul Biya et des orientations stratégiques qu'il a définies à son gouvernement. Promouvoir le Cameroun, cette terre d'attractivité où les entreprises privées devraient s'établir pour rentabiliser leurs investissements dans le cadre de partenariats gagnant-gagnant.

AFRICA CEO FORUM est le plus grand rendez-vous continental des chefs d'entreprises. Cette tribune de promotion des opportunités d'investissement sur le continent est organisée par Jeune Afrique Média Group. L'édition 2023 de cette initiative mobilise plusieurs Chefs d'État et de gouvernement, 40 ministres et plus de 1800 participants.

Stéphane Beti

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L'essor de l'IA et son impact révolutionnaire sur les entreprises, la société et la culture africaines ont été au cœur des discussions le dernier jour (2 juin) de GITEX Africa 2023 (www.GITEXAfrica.com) au Maroc, alors que des experts du monde entier se sont réunis pour débattre et faire progresser la nouvelle technologie transformationnelle qui est désormais au centre des débats mondiaux.

Si des dizaines de personnes, dont les dirigeants d'OpenAI et de Google Deepmind, ont soutenu des déclarations mettant en garde contre les scénarios catastrophes potentiels liés à l'IA, y compris l'extinction de l'humanité, d'autres spécialistes ont déclaré que les craintes liées à l'IA étaient exagérées.

Une chose est sûre : L'IA est en passe de devenir le prochain grand changement technologique mondial, tandis qu'en Afrique, elle a la capacité de transformer la façon dont les entreprises sont gérées et les sociétés fonctionnent. Plus important encore, selon Mustapha Zaouni, Président d'AI in Africa, le continent explore actuellement l'IA pour résoudre des problèmes urgents tels que la pauvreté, le chômage et l'inégalité. 

"Bien que l'Afrique soit confrontée à des défis uniques, tels que la disparité de l'accès à l'internet, elle adopte progressivement l'IA", a déclaré M. Zaouni, qui a participé au GITEX Africa AI Summit sur le thème de l'IA générative responsable. 

"L'état de préparation varie d'un pays à l'autre, et il est nécessaire d'investir dans les infrastructures, l'éducation et l'élaboration de politiques pour exploiter pleinement l'IA. Garantir un accès équitable à la technologie et réduire la fracture numérique sont des étapes cruciales pour préparer l'impact de l'IA en Afrique. »

Simon See, Responsable mondial du Centre technologique Nvidia AI à Singapour, et autre intervenant aujourd'hui, a déclaré qu'avec les investissements et les politiques appropriés, l'IA peut aider l'Afrique à atteindre ses objectifs de développement et à améliorer la vie de ses habitants.

"En Afrique, la demande de compétences en IA devrait augmenter de 36 % entre 2020 et 2025", a déclaré M. See, dont la société Nvidia, basée aux États-Unis, fabrique des puces spécialisées dans l'IA, avec une valeur de marché qui a brièvement dépassé les 1 000 milliards de dollars américains cette semaine.

"Cette croissance est tirée par la jeune population du continent, ainsi que par ses investissements dans les start-ups et l'innovation. La croissance de l'IA crée de nouveaux emplois en Afrique, car les entreprises cherchent à embaucher des experts pour les aider à développer et à mettre en œuvre des produits et des services alimentés par l'IA."

Élever les talents africains au premier rang d'une nouvelle main-d'œuvre mondiale

Selon M. See, l'Afrique en est encore aux premiers stades de l'adoption de l'IA, mais l'intérêt pour cette technologie ne cesse de croître sur le continent : "Plusieurs pays africains ont élaboré des stratégies nationales en matière d'IA, et un certain nombre de start-ups et d'instituts de recherche travaillent sur des projets liés à l'IA", a-t-il déclaré.

Adel Alsharji, Directeur de l'exploitation de Presight, une société d'analyse de données basée aux Émirats arabes unis, a prononcé le discours principal sur l'impact sociétal de l'intelligence artificielle lors du GITEX Africa AI Summit, l'une des dix conférences organisées dans le cadre de l'inauguration de GITEX Africa, le plus grand salon de la technologie et des start-ups du continent, qui se tient à Marrakech.

M. Alsharji a déclaré que l'Afrique est la deuxième région du monde qui connaît la croissance la plus rapide en matière d'adoption de l'IA : "Le parcours de l'Afrique en matière d'IA s'accélère, et ces progrès mettent en évidence la volonté du continent d'explorer et d'exploiter le potentiel de l'IA pour stimuler la croissance économique et relever les défis locaux, pour le plus grand bien de ses habitants", a déclaré M. Alsharji, ajoutant que la demande d'emplois liés à l'IA sera multipliée par deux au cours des trois prochaines années.

"Une étude du McKinsey Global Institute prévoit que l'IA pourrait ajouter 13 000 milliards de dollars à l'économie mondiale d'ici 2030, tandis que le nombre d'emplois liés à l'IA dans la seule Afrique devrait augmenter de 200 % d'ici 2025."

M. Zaouini, dont l'association AI in Africa est une organisation à but non lucratif visant à donner à la jeunesse africaine les moyens d'un avenir inclusif en matière d'IA, a conclu qu'en Afrique, l'IA devrait être considérée comme un outil permettant de sauter les étapes traditionnelles du développement tout en élevant les talents africains au premier rang d'une nouvelle main-d'œuvre mondiale.

"L'impact sociétal africain de l'IA est immense, car elle révolutionne notre façon de travailler et de vivre", a conclu M. Zaouini.  "Après l'internet, la deuxième révolution a probablement été le dilemme social, mais l'IA est une révolution encore plus importante que toutes les autres.

Une solution de technologie de la santé alimentée par l'IA transforme les dons de sang en Afrique

GITEX Africa, qui se termine aujourd'hui (2 juin) dans la ville rouge de Marrakech, a rassemblé pendant trois jours des milliers de participants de 120 pays, tous désireux de nouer des contacts et de développer des relations d'affaires significatives avec les 900 entreprises et start-ups exposantes réparties dans 10 halls et sur 45 000 m² d'exposition.

L'IA et son impact multisectoriel considérable étaient également évidents sur le plancher d'exposition, de nombreux exposants montrant comment le boom de l'IA stimule les vagues d'innovation dans tous les secteurs, de l'éducation à l'agriculture, en passant par les transports, le commerce de détail, l'énergie ou la logistique.

BetaLife, une start-up nigériane primée, a incarné ce mouvement dans le secteur des soins de santé. La plateforme basée sur le cloud et alimentée par l'IA connecte les hôpitaux et les banques de sang à l'aide d'algorithmes avancés, assurant un flux efficace de produits sanguins vitaux pour les patients qui en ont besoin.

Mubarak Ayanniyi, le fondateur et PDG de 21 ans, a déclaré que le plus grand avantage de Betalife est sa capacité à analyser des données abondantes via un algorithme alimenté par l'IA qui prédit avec précision quand, où et en quelle quantité les dons de sang sont nécessaires, orientant ainsi les ressources et allouant les dons en cas de besoin, ce qui permet finalement de sauver un nombre incalculable de vies.

"BetaLife a révolutionné la gestion des dons de sang en Afrique", a déclaré M. Ayanniyi.  "Au lieu de s'appuyer sur des processus manuels, les hôpitaux et les banques de sang utilisent désormais BetaLife pour prévoir quand et où les dons de sang sont le plus nécessaires. Cela a conduit à une distribution plus efficace des produits sanguins, réduisant le gaspillage et garantissant que les personnes qui en ont le plus besoin reçoivent le traitement salvateur dont elles ont besoin".

GITEX Africa est placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et organisé par l'Agence de Développement Numérique (ADD), sous l'autorité du Ministère Marocain de la Transition Numérique et de la Réforme de l'Administration.

L'hyper connecteur est organisé par KAOUN International, la société d'organisation d'événements à l'étranger du Dubai World Trade Centre, qui organise GITEX Global à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le plus grand salon de la technologie et des start-ups au monde, considéré par les dirigeants du secteur comme le meilleur événement technologique mondial.

mc

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A 48 heures du début des examens à grand tirage, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof. Mariatou Koné a exhorté, ce samedi 3 juin 2023 depuis Bouaké (centre ivoirien), la communauté éducative nationale à se détourner de la facilité et à faire preuve de responsabilité.

C’est dans une ambiance de fête que la ministre Mariatou Koné a lancé cet appel à l’occasion des festivités officielles de la célébration du soixantenaire du Lycée municipal Djibo Sounkalo de Bouaké (public).

Citant les hauts cadres issus du Lycée municipal Djibo Sounkalo,  elle a invité les élèves à s'en inspirer à travers le travail et l’abnégation. "On ne tire aucun mérite dans la fraude et la tricherie (…) Fuyez la facilité ", a-t-elle insisté.

La ministre Mariatou Koné a, félicité l'amicale des anciens dudit établissement pour "le mentorat, le coaching, les nombreux dons à leurs cadets et filleuls visant à leur inculquer des valeurs, notamment l’excellence’’.

Prises en charge, appui  aux élèves défavorisés, distribution d'ordinateurs, allocutions et prestations d’artistes ont meublé cette cérémonie qui a mobilisé des anciens de plusieurs générations du Lycée Municipal Djibo Sounkalo de Bouaké. 

Par ailleurs, Mariatou Koné, a  rendu un hommage à son collègue Amadou Koné, ministre des Transports ainsi qu’à l’ensemble des élus et cadres qui, par leurs actions, œuvrent pour une école de qualité.

Pour ces examens à grand tirage 2023, ce sont 1 589 235 candidats qui affronteront les épreuves du CEPE, du BEPC et du Baccalauréat.

Le Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) enregistre 654 531 candidats dont 321 865 filles et 332 636 garçons. Les épreuves écrites se dérouleront le 5 juin 2023 et les résultats attendus le mardi 21 juin à 14h.

Pour le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), ils sont 577 618 candidats avec 288 109 filles et 289 509 garçons à composer du lundi 12 juin au vendredi 16 juin 2023. Les résultats seront proclamés le mercredi 5 juillet à 14h.

S'agissant du Baccalauréat, ce sont 346 905 candidats comprenant 182 075 garçons et 164 830 filles qui affronteront les épreuves écrites du lundi 13 juillet au vendredi 17 juillet 2023 pour attendre les résultats le lundi 24 juillet 2023 à 14 h.

Les 10 181 candidats au test d’orientation en seconde (5 754 garçons et 4 427 filles) composeront du 12 au 16 juin 2023 et les résultats proclamés le 5 juillet 2023.

Pour la session 2022, ils étaient 1 582 349 candidats répartis dans 4013 centres  à composer  dans les différents examens, rappelle-t-on.

Source:Top News Africa

 

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a donné son feu vert à une prise de participation de 20 millions de dollars dans le Fonds d’accélération des investissements en infrastructures I d’Africa50, à l’appui de son objectif de mobiliser des capitaux privés pour les infrastructures à travers le continent.

Fonds panafricain de capital-investissement dans les infrastructures, le Fonds d’accélération des investissements en infrastructures I d’Africa50 mobilise jusqu’à 500 millions de dollars pour des investissements et la création de valeur dans les infrastructures stratégiques. Il s’agit notamment de l’électricité, de l’énergie, des infrastructures numériques et sociales, des transports, de la logistique, de l’eau et de l’assainissement.

Le fonds est parrainé par Africa50, une plateforme d’investissement dans les infrastructures lancée par des gouvernements et la Banque africaine de développement. Africa50 regroupe sous son égide le développement et le financement de projets d’infrastructure. Africa50 affiche un solide bilan en matière d’investissements dans le secteur privé et de projets entrepris dans le cadre de partenariats public-privé (PPP).

La mobilisation de capitaux privés est essentielle pour combler le déficit de financement des infrastructures en Afrique, compte tenu notamment de la marge de manœuvre budgétaire limitée des gouvernements africains, qui représentent aujourd’hui la principale source de financement des infrastructures sur le continent.

Le Fonds d’accélération des investissements en infrastructures I d’Africa50 a été créé pour aider Africa50 à exécuter son mandat qui consiste à mobiliser des capitaux privés et à accélérer les flux d’investissements dans les infrastructures africaines, en ciblant les investisseurs privés et institutionnels.

Le directeur du Département du développement de l’industrie et du commerce de la Banque africaine de développement, Abdu Mukhtar, a relevé que l’investissement de celle-ci dans le Fonds en soulignait la nature stratégique et combien priorité est donnée à l’investissement dans les secteurs d’infrastructures stratégiques, contribunt à combler le déficit de financement des infrastructures en Afrique (de l’ordre de 68 à 108 milliards de dollars par an). 

« L’investissement de la Banque va aider Africa50 à attirer des capitaux privés dans les infrastructures africaines par le biais d’un véhicule de fonds de capital investissement que les investisseurs privés comprennent mieux et dans lequel ils sont plus à l’aise pour investir », a indiqué M. Mukhtar.

À propos de cette approbation, Wale Shonibare, directeur des Solutions financières, de la Politique et de la Régulation de l’énergie de la Banque africaine de développement, a indiqué que le soutien de la Banque au Fonds d’accélération des investissements en infrastructures I d’Africa50 s’inscrivait dans la droite ligne de ses objectifs “High 5”. « Il renforce également les partenariats déjà existants de la Banque avec le groupe Africa50 sur des initiatives comme le Forum africain des investisseurs souverains et l’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique », a ajouté M. Shonibare.

Alain Ebobissé, directeur général d’Africa50, a déclaré : « Nous sommes très reconnaissants envers la Banque africaine de développement pour son soutien au Fonds d’accélération des investissements en infrastructures I d’Africa50. Nous nous réjouissons de continuer à travailler en collaboration avec la Banque africaine de développement et d’autres investisseurs pour apporter une contribution significative à l’amélioration du paysage des infrastructures sur le continent. »

En mobilisant des capitaux privés pour l’investissement dans les infrastructures, le Fonds d’accélération des investissements en infrastructures I d’Africa50 peut aider à créer des emplois, à renforcer l’accès aux soins de santé, à améliorer l’accès à l’éducation grâce aux technologies numériques, à améliorer l’accès aux services financiers et à renforcer l’inclusion financière grâce à des investissements dans la fintech, et à réduire l’impact des changements climatiques. Le fonds pourrait créer 3 278 emplois équivalents temps plein sur la période 2023-2035, dont 1 676 emplois pour les femmes. En outre, il devrait contribuer à favoriser l’intégration régionale grâce à l’amélioration des infrastructures de transport et de logistique, qui peut conduire à une hausse du commerce interrégional et intrarégional.

La Banque africaine de développement et ses partenaires dans le nouveau fonds continueront de fournir du capital de croissance et des capitaux propres pour les infrastructures, afin de répondre au besoin urgent d’accélérer le financement du secteur privé pour combler le déficit de financement des infrastructures en Afrique.

MC

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