Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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20 journalistes d'investigations ont renforcé leurs capacité sur la protection des lanceurs d'alerte, le mercredi 19 avril 2023, à la salle de conférence du ministèrede la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption sis à Abidjan-Plateau. 

L’objectif de cette formation est de favoriser l’implication des médias dans la lutte contre la corruption et infractions assimilées ainsi que la réalisation du projet de protection des lanceurs d’alerte.

Un projet qui s'inscrit dans le cadre de la Plateforme régionale d’appui technique (G5 Sahel+) lancée en novembre 2022 suite à la loi relative à la protection des lanceurs d’alerte, vise à informer et impliquer les professionnels des médias dans la sensibilisation et la détection des actes de corruption.

Représentant le ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption, le Directeur de Cabinet Adjoint, Niamien KADJO, a rappelé que les journalistes sont des partenaires privilégiés du Ministère au regard de l’axe 3 du Plan Stratégique 2022- 2025 qui a trait à la participation citoyenne à la lutte contre la corruption.

Selon lui, l'un des aspects importants dans l’exercice du métier de journalisme d'investigations, c’est la protection des lanceurs d’alerte. D’où la tenue de cette formation, qui est un élément essentiel dans la lutte contre la corruption et infractions assimilées.

Par ailleurs, la relation liant les professionnels de médias aux lanceurs d’alertes est généralement bénéfique pour les deux parties. Laquelle permet aux journalistes d'investigations de s’appuyer sur les informations fournies par ces personnes anonymes qui connaissent de première main, des irrégularités dans le cadre de leur travail. Cette analogie nécessite donc la transmission des informations d’une part, et la préservation de l’identité, d’autre part.

Les lanceurs d’alerte qui s'adressent aux médias doivent être protégés contre les mesures de rétorsions d’origines financières, ou des licenciements, la mise en danger des membres de leur famille, de leur cercle proche.

Les journalistes ainsi formés, faisant partie de la plateforme des journalistes d’investigations en matière de lutte contre la corruption, dans une ambiance participative, ont apprécié cette autre session de formation.

 

Mohamed Compaoré 

 

 

 

 

 

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A Angré 8ème tranche, la résidence de la famille Savané ne désemplit pas depuis le début du mois de jeûne musulman. Des femmes démunies venues de plusieurs quartiers d’Abobo mais aussi des hommes sans emploi ou en situation difficile ressortent chaque jour de cette maison les mains chargées d’un kit alimentaire (riz, pate alimentaire, huile, flocon d’avoine) et plus la somme de 2000 Fcfa pour la popote. Cette œuvre de charité intitulée « Restau Ramadan » est une initiative de l’Ong « Olfa Solidarité » qui s’est engagée à fond dans l’aide aux plus démunis de la communauté musulmane pendant ce mois de jeûne.

C’est en 2012 que le fondateur de l’Ong « Olfa Solidarité », Cissé Vassiriki, s’est lancé dans l’humanitaire en volant au secours de plusieurs personnes en difficulté. L’idée de créer une chaîne de solidarité pendant le Ramadan a germé au cours du petit pèlerinage ou « Oumra » effectué en Terre sainte de l’Islam. « A la Mecque, j’ai vu des personnes de bonne volonté offrir de la nourriture aux visiteurs sans distinction de race. Cela m’a énormément marqué et je me suis engagé à en faire autant à mon retour au pays », se souvient-il.

L’aventure commence avec un budget de 200.000 Fcfa financés sur fonds propre qui ont permis d’offrir 150 plats par jour à des démunis pendant le jeûne musulman. Au fil du temps, l’opération « Restau Ramadan» va monter en puissance avec la distribution des repas aux nécessiteux de plusieurs communes d’Abidjan mais aussi aux pensionnaires de la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan), de la prison de Bassam et de plusieurs villes de l’intérieur du pays (Dabou, Gagnoa, Minignan etc). Les étudiants des campus de Cocody, de la Cité rouge, d’Abobo-Adjamé, de Mermoz figurent parmi les premiers bénéficiaires des repas servis par l’Ong de Cissé Vassiriki. « La vie en cité universitaire n’est pas facile pour de nombreux étudiants qui sont sans ressources financières », souligne-t-il. Pendant la COVID, l’opération « Restau Ramadan » a fermé ses cuisines mais les dons se poursuivaient à travers la distribution de 200 kits alimentaires tous les jours.

Devant la forte demande, un autre pôle de distribution de repas avec 30 cuisinières va ouvrir ses portes à Abobo-Kennedy pour toucher le maximum de personnes. L’Ong qui distribue près de 3000 repas par jour pendant le Ramadan, a atteint 100 millions de Fcfa pour son budget grâce à des soutiens qui n’hésitent pas à donner chaque fois qu’ils sont sollicités. Cissé Vassiriki est très reconnaissant à l’endroit du couple présidentiel qui l’a toujours soutenu dans son œuvre de charité. « Par la grâce de Dieu et avec le soutien du président de la République et de la Première Dame, nous arrivons à aider nos frères en difficulté pendant le Ramadan », révèle Cissé Vassiriki. De son vivant, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly contribuait à hauteur de cinq millions de Fcfa pour la réussite de cette chaîne de solidarité. La communauté libanaise fait partie aussi des généreux donateurs par l’entremise de Hamed Gaddar, un allié « sûr » de l’Ong. « Sans ces soutiens, nous ne serions pas capables de soulager ces nombreux démunis. On prie Dieu qu’il accorde longue vie à nos donateurs pour qu’ils continuent à nous aider », prie l’ancien dirigeant de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (Aeemci). Exhortant les supermarchés et les grands restaurants à soutenir son ONG à travers des dons en nature ou en numéraire.

Pour pérenniser ces actions de solidarité, « Olfa Solidarité » a entamé la construction d’une mosquée à Biabou, dans la commune d’Abobo, sur une superficie de 1000M2 avec des magasins qui vont constituer une source d’entrée d’argent pour financer ses activités.

 

Source : N.E

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La Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank) a conclu un accord historique avec la Banque Postale du Congo (BPC) afin de lui octroyer une facilité d'affacturage de 10 millions d'euros visant à soutenir les PME de la République du Congo et de la CEMAC.

Paraphée au nom des deux institutions par Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive d’Afreximbank, en charge de la Banque pour le commerce intra-africain et Calixte Tabangoli, directeur général de la BPC, lors d'une cérémonie tenue au Caire le 30 mars dernier, cette facilité permettra à la BPC d'étendre ses activités d'affacturage en s'engageant dans l'affacturage national et transfrontalier.

Cette facilité s'appuie sur un partenariat solide qui existe entre Afreximbank et la BPC depuis plus de cinq ans et qui a vu les deux parties collaborer dans le cadre d'une série d'initiatives destinées à développer l'affacturage. Celles-ci ont notamment facilité l'adoption d'une loi sur l'affacturage en République du Congo dans le but de créer un environnement juridique et réglementaire propice à la croissance de l'affacturage en tant que méthode de financement alternative des PME.

Afreximbank considère l'affacturage comme un outil important de développement et de facilitation du commerce africain, en particulier pour les PME. En tant que membre de la section africaine de FCI, le plus grand organisme représentatif du secteur de l'affacturage, Afreximbank n’a cessé de coopérer avec les banques locales de ses États membres pour mettre à profit les opportunités offertes par l'industrie de l'affacturage tout en sensibilisant et en apportant son soutien afin de veiller à ce que les standards internationaux soient établis et reproduits dans l'industrie de l'affacturage en Afrique, en particulier au moment où le commerce dans le cadre de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine est en train de prendre forme.

M. Calixte Tabangoli, Directeur Général de la Banque Postale du Congo a réagi en ces termes : « Il y a quelques années, personne n'aurait pu imaginer que nous pourrions accomplir ce que nous avons fait aujourd'hui - devenir la première entreprise d'affacturage en République du Congo. Nous ne considérons pas cette position comme acquise. Comme je ne cesse de le dire, devenir le numéro un est difficile, mais le conserver l'est encore davantage. C'est pourquoi, notre plan stratégique de développement 2023-2025 prévoit des mesures concrètes pour que la BPC devienne le premier groupe bancaire congolais ayant une filiale d'affacturage. Nous sommes prêts à donner à l'affacturage une nouvelle envergure. Ce faisant, nous aurons besoin d'un soutien accru de la part d’Afreximbank, et ne soyez pas surpris de nous revoir. »

Mme Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive en charge de la Banque pour le commerce intra-africaine à Afreximbank a déclaré : « Á Afreximbank, nous mesurons à sa juste valeur l'importance de cette opération, compte tenu du partenariat solide que nous avons développé avec la Banque Postale au fil des ans pour soutenir l'affacturage. Ce partenariat a donné des résultats positifs, notamment l'adoption par la République du Congo de la Loi type d'Afreximbank sur l'affacturage en 2021 et les campagnes de sensibilisation et d'information menées par nos deux institutions qui ont contribué à propulser au premier plan l'affacturage en tant qu'alternative majeure au financement du commerce en République du Congo. Ce soutien permettra à la Banque Postale de capitaliser et de renforcer son activité d'affacturage et d'apporter un soutien adéquat aux PME congolaises qui ont un accès limité au financement bancaire. Conformément à notre plan stratégique, Afreximbank reste pleinement engagée à soutenir la Banque Postale dans sa mission de promotion de l'affacturage au Congo et dans toute la région de l'Afrique centrale. »

ng

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Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a affirmé mardi 18 avril 2023 que son pays était la cible d’espionnage de la part du Pentagone.

Le gouvernement mexicain doit protéger les informations classifiées pour préserver sa “sécurité nationale et défendre sa souveraineté”, a-t-il dit.

“Nous faisons l’objet d’espionnage de la part du Pentagone”, a indiqué le chef d’Etat mexicain lors de son point de presse quotidien.

Les propos du président mexicain interviennent sur fond d’une controverse croissante sur le rôle de l’armée mexicaine dans les activités de sécurité intérieure, qui se sont considérablement développées avec la création de la Garde nationale par Lopez Obrador.

Cette semaine, la Cour suprême du pays examine une demande de l’opposition visant à invalider la décision du gouvernement de placer la Garde nationale sous le contrôle de l’armée.

Alors que le Mexique entretient généralement de bonnes relations politiques avec son principal partenaire commercial, Lopez Obrador a intensifié la rhétorique contre les États-Unis ces derniers mois à l’approche des élections générales l’année prochaine.

L’espionnage est devenu un sujet brûlant aux Etats-Unis après que des documents classifiés américains ont été publiés sur les réseaux sociaux ces dernières semaines dans l’une des plus importantes fuites en une décennie, révélant des rapports selon lesquels les États-Unis recueillaient des renseignements sur leurs alliés.

ng

 
 

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Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a de nouveau tenu “l’Occident et l’OTAN” pour responsables de la guerre en Ukraine et appelé à une “solution durable”, à l’entame d’une tournée controversée en Amérique latine qu’il a commencée au Brésil.

Lavrov a été reçu à Brasilia par son homologue brésilien, Mauro Vieira, avec qui il a discuté des relations bilatérales, ainsi que des questions à l’ordre du jour mondial, en particulier le conflit en Ukraine. Le chef de la diplomatie russe a été également reçu par le président Luiz Inácio Lula da Silva.

Dans la foulée, la Maison Blanche a durement critiqué le Brésil, qui “se fait l’écho de la propagande russe et chinoise sans prendre en compte les faits”, selon les termes du porte-parole américain.

La réponse de Brasilia n’a pas tardé : “Je ne comprends pas cette position (de la Maison Blanche). Mais je ne suis en aucun cas d’accord (avec cette conclusion)”, a déclaré Mauro Vieira à la presse.

Le ministre russe a déclaré à Brasilia que le gouvernement de Vladimir Poutine veut une “solution durable” qui mette fin à la guerre, mais a assuré que ni les pays occidentaux, ni l’OTAN n’y contribuent.

Il a estimé que la solution aux hostilités actuelles doit être “durable et non immédiate”, saluant la proposition brésilienne d’essayer de créer un groupe de pays médiateurs.

Lavrov a assuré que la Russie et le Brésil “ont une vision unique” sur le conflit, bien que Vieira ait réitéré que “l’intention” du gouvernement Lula est d'”aider à une solution pacifique” à travers un “groupe de pays” qui œuvre pour “un cessez-le-feu immédiat”.

Selon le ministre brésilien des affaires étrangères, les “sanctions (commerciales) unilatérales, en plus de ne pas être autorisées par le Conseil de sécurité des Nations unies, ont eu un impact sur l’ensemble de l’économie mondiale, qui ne s’était pas encore remise de la pandémie”.

D’autre part, les deux responsables ont examiné la question des engrais, dont la Russie est le principal pourvoyeur du Brésil, ainsi que la coopération dans les domaines de “l’énergie atomique et pacifique”, l’industrie aérospatiale, l’industrie pharmaceutique et la culture.

Après la rencontre avec Vieira, Lavrov a été reçu par Lula à la résidence officielle de la présidence pour une rencontre de “courtoisie”. “Avec le président (Lula), il n’a pas été question de guerre, il a seulement réitéré ce qu’il a dit, à savoir que le Brésil est prêt à coopérer pour la paix”, a déclaré Vieira.

En déplacement la semaine dernière à Pékin, Lula avait affirmé que les États-Unis devaient cesser de “promouvoir” la guerre en Ukraine et “commencer à parler de paix”.

Selon lui, les présidents de Russie et d’Ukraine, Vladimir Poutine et Volodimir Zelenski, “ne prennent pas l’initiative” de parvenir à la paix, alors que “l’Europe et les Etats-Unis contribuent à la poursuite de cette guerre” en envoyant des armes.

hn

 
 

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La 20e Exposition internationale de l’industrie automobile de Shanghai (Auto Shanghai 2023) s’est ouverte mardi 18 avril 2023 dans cette métropole située à l’Est de la Chine, avec la participation de plusieurs pays dont le Maroc.

Un stand marocain a été inauguré à cette occasion par le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques, Mohcine Jazouli, qui conduit un roadshow en Chine, accompagné par le directeur général de L’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), Ali Seddiki.

Le pavillon présente les atouts qui font du Maroc une destination de choix pour les industriels du secteur de l’automobile. Des explications sont fournies sur place aux différents visiteurs et opérateurs en quête d’informations sur le marché marocain et sur les opportunités qu’offre le Royaume en tant que marché prometteur et plateforme vers d’autres régions en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique.

Le secteur de l’industrie automobile est devenu l’un des secteurs les plus prometteurs de l’activité économique au Maroc. Avec près de 100 milliards de dirhams d’exportations en 2022, il s’est imposé comme pilier de l’économie marocaine et des exportations du pays.

Le Maroc est aujourd’hui le 1er producteur de véhicules passagers en Afrique avec une capacité installée de près de 1 million de véhicules par an. Avec plus de 65% de composants 100% made in Morocco, l’écosystème automobile national composé de plus de 250 sous-traitants, opère sur l’ensemble de la chaîne de valeur et produit localement 9 modèles de voitures à ce jour.

Le Maroc est également fortement engagé dans une démarche de réduction de consommation énergétique à travers l’utilisation des énergies renouvelables par le secteur. En 2022, 41% de la capacité installée de voiture était issue d’une production décarbonée et l’objectif pour 2030 est de passer à 64%.

Par ailleurs, le stand offre des informations sur le climat général des affaires au Maroc et les avantages qu’offre le Royaume ainsi que les grandes infrastructures du pays, dont le réseau autoroutier développé et le port Tanger-Med, qui font la force du Maroc, aux côtés d’autres atouts.

L’accessibilité qu’offre le Maroc, qui dispose de 54 accords de libre-échange soit un marché de 1,3 milliard de consommateurs, est également mise en relief lors de ce salon, qui devra durer jusqu’au 27 avril.

Par ailleurs, un film institutionnel est diffusé au stand, retraçant les avancées réalisées par le Maroc au niveau du développement des infrastructures et mettant en exergue les opportunités qui s’offrent à la coopération entre le Maroc et la Chine, deux pays liés par un partenariat stratégique depuis 2016.

Dans une déclaration à la presse, M. Jazouli a mis en avant l’importance de la participation du Maroc à ce salon, qui demeure la plus grande manifestation de l’industrie automobile au monde.

Il a souligné que l’industrie automobile au Maroc a atteint une capacité de production d’un million de véhicules grâce à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a fait de cette industrie un secteur moteur de l’exportation et de la création d’emploi.

Rappelant les grandes innovations que connait le secteur, notamment celui des véhicules à nouvelles énergies, le ministre a fait savoir que des investissements sont prévus dans ce segment. Des échanges très poussés ont été engagés, à l’occasion du salon de Shanghai, dans l’objectif de drainer des investissements chinois dans la mobilité électrique au Maroc.

L’Auto Shanghai est le premier salon international de l’automobile de classe A à se tenir en Chine depuis que le pays a démantelé sa stratégie de lutte contre la pandémie du Covid-19.

Plus de 1.000 entreprises du monde entier prennent part au salon, qui se tient au Centre national des expositions et des congrès (Shanghai), présentant les dernières nouveautés d’une industrie automobile à la pointe de la technologie.

Avec 13 salles d’exposition intérieures, il dispose d’une superficie d’exposition totale de plus de 360.000 mètres carrés.

En marge du salon, l’AMDIE organise lundi une conférence Morocco Now sous le thème « China-Morocco : Bridging our economies through trade and investment », une opportunité pour présenter les atouts du Royaume en faveur des investisseurs chinois et notamment la compétitivité de ses écosystèmes industriels, la qualité de son capital humain, son potentiel de décarbonation et l’amélioration continue du climat des affaires.

« Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, le Maroc aborde une phase nouvelle de son développement. De nombreuses et nouvelles opportunités affleurent. Elles peuvent servir de base au développement des entreprises chinoises » souligne dans ce sens M. Jazouli.

Après Shanghai, M. Jazouli se rendra à Beijing pour tenir plusieurs rencontres d’affaires avec des grands décideurs de l’économie chinoise. Il tiendra également des rencontres bilatérales de haut niveau avec des officiels du pays.

hn

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Les divers avantages qu’offre le Maroc aux investisseurs étrangers, les atouts qui font la force de frappe du Royaume et sa vocation en tant que hub industriel et financier ont été présentés, mardi 18 avril 2023 soir à Shanghai, à un vaste parterre formé de représentants des plus grandes entreprises chinoises.

Prenant la parole lors d’une conférence « Morocco Now » sous le thème « China-Morocco : Bridging our economies through trade and investment », le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques Publiques, Mohcine Jazouli, a, de prime abord, mis en avant l’excellence des relations entre le Maroc et la Chine, une excellence qui forme le socle pour hisser la coopération bilatérale à des niveaux supérieurs.

« La Chine et le Maroc partagent une histoire profonde, soutenue par le leadership visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Excellence le Président Xi Jinping », a-t-il dit, rappelant la conclusion, à l’occasion de la visite de Sa Majesté le Roi en Chine en 2016 d’un partenariat stratégique pluridimensionnel, propulsant les excellentes relations diplomatiques entre les deux pays vers de nouveaux horizons.

Cette initiative, a fait observer M. Jazouli, a eu pour effet de baliser le chemin pour davantage d’investissements chinois au Maroc. Il a cité, dans ce contexte, la Cité Mohammed VI Tanger Tech qui dispose de la plus grande zone industrielle au Maroc et en Afrique.

Le projet est à présent « un succès phénoménal » et plusieurs entreprises industrielles chinoises sont en train de s’installer dans la cité, a-t-il dit, soulignant que le Maroc offre les perspectives les plus prometteuses aux entreprises chinoises.

Il a cité, dans ce contexte, la vocation du Maroc en tant que partenaire fiable et compétitif qui dispose de nombreux atouts dont une énergie verte la moins coûteuse au monde, des ressources humaines hautement qualifiées et de riches ressources naturelles.

Le réseau étoffé de plus de 50 accords de libre-échange que le Maroc a conclus avec les partenaires économiques les plus importants positionne le Maroc pour jouer le rôle de plateforme vers des marchés de près de 2 milliards de consommateurs, a souligné M. Jazouli, qui n’a pas manqué de mettre en avant le positionnement stratégique du Royaume à proximité de l’Europe et en tant que porte d’entrée privilégiée vers le continent africain.

A ces atouts s’ajoute un cadre juridique qui vient d’être enrichi avec l’adoption d’un nouveau package de mesures incitatives pour les investisseurs, a ajouté le ministre, faisant remarquer que d’importantes opportunités d’investissement existent entre le Maroc et la Chine dans le domaine de l’industrie automobile, en particulier dans le segment des véhicules à énergie nouvelle.

Pour sa part, Ali Seddiki, directeur général de L’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), a mis en avant les avantages qu’offre le Maroc en termes de stabilité, de compétitivité et de projection pour les entreprises.

Le Maroc est un pays stable qui dispose d’une vision pour son développement, a-t-il dit, mettant l’accent sur la solidité des fondamentaux macroéconomiques du Maroc dont le Produit intérieur brut a triplé durant les 20 dernières années.

Pour renforcer la base de son décollage économique, le Maroc s’est attelé à renforcer ses infrastructures, se hissant aux devants de la scène africaines en termes de modernité et d’efficacité de ces infrastructures, a-t-il dit, citant à cet égard le Port Tanger Med, premier port à conteneurs en Afrique et en Méditerranée.

Le Maroc a également réussi à mettre en place un écosystème de grande qualité pour son industrie automobile, qui dispose désormais d’un chiffre d’affaires d’exportation de plus de 10 milliards de dollars, a encore indiqué le responsable de l’AMDIE, qui s’est également attardé sur d’autres secteurs dont le textile et l’aéronautique.

Les participants à cette conférence ont également suivi un exposé sur Casablanca Finance City, désormais le hub financier le plus important et le plus prometteur en Afrique.

Le message de cette conférence, tenue à Shanghai, premier hub financier de la Chine, était clair : le Maroc avance avec confiance sur la voie de renforcer son positionnement en tant que hub industriel et financier vers lequel les entreprises chinoises doivent se tourner pour renforcer leur projection vers de vastes marchés.

Plusieurs représentants des entreprises chinoises présents lors de la conférence se sont félicités de la tenue de cette rencontre, soulignant que les deux pays doivent désormais donner le coup d’accélérateur nécessaire au partenariat stratégique qu’ils avaient conclu en 2016.

Après Shanghai, M. Jazouli se rendra à Beijing pour des rencontres d’affaires avec de grands décideurs de l’économie chinoise. Il tiendra également des rencontres bilatérales de haut niveau avec des officiels du pays.

hn

 
 

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L’usine de transformation de fruits séchés tropicaux de Assié (commune de Bonoua) a été mise en service en avril 2021. Bâtie sur une superficie de 4 ha, cette unité est dotée d’une capacité de production de près de 8 000 tonnes de fruits de qualité par an.

L’usine est spécialisée dans le traitement de bananes, de noix de coco, de mangues, de papayes et d’ananas. « Le projet permet de développer un écosystème pour la transformation des produits fruitiers sur place et d’accroître la valeur ajoutée de la filière », témoigne Jacques-Molière Zagadou, ingénieur.

Composée d’une administration, d’une chaîne de transformation, d’un parking de conditionnement et d’exportation, la réalisation de cette infrastructure traduit l’engagement du gouvernement à promouvoir la transformation des matières premières locales et de faire de l’agro-industrie, l’un des moteurs de la transformation structurelle de l’économie nationale.

« La région du Sud-Comoé est une grande zone productrice de fruits. Les populations locales n’arrivaient pas à conserver ces fruits périssables. L’installation de l’usine à Bonoua est bénéfique aussi bien pour les paysans que pour l’économie locale », se réjouit Georges Hoba, cadre de la région.

L’usine implantée contribue à la diminution du taux de chômage, notamment, à la réduction de la pauvreté. Elle génère plus de 450 emplois directs, dont des femmes.

« Les retombées socio-économiques de ce projet sont importantes. L’unité de production représente une importante source de revenus pour un grand nombre d’agriculteurs et renforce la contribution de la filière à la croissance économique », observe Yao Eunice Békanty, opératrice économique

« Nous saluons l’implantation de cette usine à Bonoua. La transformation locale des fruits participe à la création de richesses. Grand merci au gouvernement qui œuvre à l’amélioration du bien-être des populations », renchérit Coulibaly Sonfolo Marc, instituteur.

Fruit de la coopération ivoiro-suisse, cette usine a nécessité un investissement de plus de 3 milliards de FCFA.  

IK

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Les travailleurs sociaux en milieux hospitaliers regroupés au sein du Syndicat National des Professionnels du Médico-Social, Fonctionnaires de Côte d’Ivoire (SYNAP-MESOFCI) ont organisé leur première rentrée syndicale ce samedi 15 Avril 2023 à INSP (Adjamé) sous la présidence de Pierre N’gou Dimba, Ministre de la santé de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, représenté par Dr Kouadio Samira, Conseiller technique au sein dudit ministère en charge des syndicats et les ONG.

Désormais reconnus comme des personnels professionnels techniques du travail social par leur ministère de tutelle, ils étaient considérés auparavant comme un personnel administratif. Ainsi, les travailleurs ivoiriens en milieu hospitaliers changent de statut.

« Je me réjouis aujourd’hui de ce changement de statut qui va avec tous les avantages y afférant, marquant un nouveau départ pour une catégorie professionnelle de fonctionnaires utiles et faisant foi de se rendre davantage utile, au péril de leur vie car exposés aux risques sanitaires dans l’exercice de leur fonctions », s’est rejoui le Secrétaire Général National, Dimitri Hyacinthe KPAKRE au cours de cette première rentrée syndicale.

M. Dimitri n’a pas manqué de saluer et féliciter le Président de République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara pour son initiative de réformer le système de santé ivoirien par la loi N°2019-618 du 23 juillet 2019 portant réforme hospitalière, qui est dans sa mise en œuvre. Ils se sont engagés également à jouer pleinement leur partition dans la mise en œuvre et le succès de la reforme hospitalière.

Tout en rassurant son ministre de tutelle du respect de leurs engagements, le SYNAP-MESOFCI a profité de l’occasion pour formuler quelques doléances à l’endroit du gouvernement qui se résument en 9 points à savoir :

Le reclassement des travailleurs sociaux en milieux hospitaliers dans la catégorie des professions soignantes ou paramédicales selon les normes du Bureau International du Travail (OIT) en son chapitre 97 relatif aux établissements et services de santé et non comme une profession administrative.

SYNAP-MESOFCI souhaite l’octroi, à l’instar des personnels soignants et techniques : l’indemnité de risques sanitaires, et de l’indemnité paramédicale aux travailleurs sociaux en milieux hospitaliers pour leur implication dans le circuit de l’offre de soins de santé aux malades. Egalement, la reconnaissance à terme de la profession du Médico-Social dans l’organigramme des structures sanitaires relevant du Ministère de la santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle.

Le SG et ses camarades réclament le renforcement quantitatif des travailleurs sociaux en milieux hospitaliers estimés actuellement à 380 agents pour une projection de 4000 établissements sanitaires selon les prévisions de la Réforme Hospitalière d’ici à 2025. Ce sous-effectif, représentant 95% de couverture nationale en travailleurs sociaux, est une faiblesse qu’il convient de relever pour un système de santé performant en y ajoutant une  dotation d’une ligne budgétaire aux services sociaux des établissements de santé publics pour répondre aux besoins médico-sociaux, des démunis, des accidentés non accompagnés et des malades abandonnés.

Dans ces doléances, les travailleurs sociaux réclament la prise en compte des activités des travailleurs sociaux en milieux hospitaliers dans les rapports SIG mensuels car, selon OMS la santé est « complet état de bien-être physique, mental et social et non pas une absence de maladie ou d’infirmité. Aussi, leur participation en milieux hospitaliers aux instances de direction et de politiques sociales des établissements de santé publics. Ce qui pourrait aider les EPH à bien exécuter leurs missions sociales.

Non sans oublier l’uniformisation de la tenue de travail, des travailleurs sociaux en milieu hospitaliers qui les distinguerait : des médecins, des infirmiers et du personnel technique. Cette blouse se présente sous la forme rayure, précisément de couleur « Bleue-Blanc » comme partout ailleurs notamment en occident. Et de l’insertion des travailleurs sociaux en milieux hospitaliers dans les programmes de garde et permanence. Ce qui contribuerait à une meilleure prise en charge médico-sociale, des malades, des accidentés et des patients non accompagnés.

Dr Kouadio Samira, représentante du Ministère de la santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle a dit prendre acte des différentes doléances énumérées. Et de poursuivre : « Ce nouveau départ entre le ministère et vous travailleurs sociaux est une véritable opportunité qui vous permet de redonner un nouveau visage humanisé de l’hôpital », a-t-elle déclaré.

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En visite de travail en France, la ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a été reçue par son homologue française, Rima Abdul Malak, avec qui elle a évoqué plusieurs questions, surtout celle du retour en Côte d’Ivoire du Tam Tam parleur, le « Djidji Ayokwè ».

Tout en se félicitant d’avoir « le soutien de l’État français » pour le retour rapide du « Djidji Ayokwè », Françoise Remarck a présenté à Rima Abdul Malak les belles perspectives dans le secteur de la Culture pour la Côte d’Ivoire autour de la jeunesse. A l’en croire, la culture ivoirienne est « créative » et visible « dans différents domaines dont la mode, la musique, l’humour, la gastronomie et permet d’avoir des champions nationaux dans ces domaines ».

Plusieurs autres pistes de coopération autour des Industries créatives et culturelles (ICC) ont été partagées et des points de convergence dans les domaines de la formation des jeunes, du renforcement de capacités, d’échanges entre experts des deux pays ont été également trouvés.

Les deux ministres se sont réjouies de la qualité de « la Coopération culturelle entre les deux pays, qui est au beau fixe ». « Nous venons d’échanger sur toute la créativité qui est en pleine effervescence en Côte d’Ivoire basée sur un entreprenariat culturel très dynamique », a déclaré la ministre Rima Abdul Malak. 

KI

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