Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
vendredi, 19 mai 2023 12:36

Royaume-Uni: pénurie de main d’œuvre

Les offres d’emploi au Royaume-Uni frôlent des niveaux record depuis plusieurs mois, mais l’absence de personnel qualifié pour les pourvoir porte un coup à la bonne marche des services de base du pays et ternit ses perspectives de croissance économique.

Ce problème, qui a pris des proportions alarmantes depuis le Brexit, affecte particulièrement des secteurs clés de l’économie britannique, les pénuries de personnel étant les plus visibles dans l’éducation et la santé.

Le manque d’attractivité des salaires du secteur public par rapport au privé rend “l’opération de séduction encore plus difficile”, selon une enquête menée auprès des employeurs, alors que le nombre de postes à pourvoir en avril était de 1,1 million.

Six patrons sur dix dans l’éducation ont déclaré avoir des postes vacants difficiles à combler, tandis que plus de quatre sur dix s’attendent à des “problèmes importants” pour pourvoir des postes au cours des six prochains mois, selon le rapport de CIPD, une association de professionnels de la gestion des ressources humaines.

Dans le secteur de la santé, 55% des employeurs avaient des postes vacants difficiles à pourvoir, contre 40% pour l’ensemble des employeurs du secteur privé, selon cette enquête publiée lundi et qui a été réalisée entre le 12 mars et le 12 avril.

Alors que l’inflation qui caracole au-delà des 10% ne manque pas de saper les salaires réels, les syndicats représentant les enseignants et les infirmières du secteur public s’apprêtent à lancer un nouveau mouvement de grève auprès de leurs membres. Même son de cloche chez les représentants d’enseignants qui cherchent à obtenir un mandat pour lancer des actions de grève coordonnées à partir de l’automne.

Des débrayages répétitifs qui empêchent déjà l’économie britannique d’atteindre son plein potentiel. L’office national des statistiques a pointé du doigt les grèves successives comme frein à la croissance.

En plus des hausses salariales, les syndicats réclament une amélioration des conditions de travail et dénoncent des tensions sur la main d’œuvre qui ne cessent de s’amplifier, avec notamment une augmentation systématique de la charge de travail pour pallier au manque de personnel.

Une donne qui semble être confirmée par les résultats de l’enquête, selon lesquels les employeurs du secteur privé étaient plus enclins que ceux du public à améliorer la qualité de l’emploi lorsqu’ils avaient du mal à recruter, en offrant, par exemple, de meilleurs parcours de carrière ou une plus grande flexibilité.

Pour sa part, le patronat britannique appelle depuis le début de l’année à recourir à l’immigration pour remédier à la pénurie de main d’œuvre et stimuler la croissance économique. L’organisation patronale CBI avait notamment exhorté les politiciens à être “pratiques” en matière d’immigration, au moment où de nombreuses entreprises peinent à recruter du personnel.

Une situation qui, de l’avis des économistes, exerce une pression sur les chaînes d’approvisionnement, fait grimper l’inflation, menace la sécurité alimentaire et étouffe la croissance économique.

Or, l’exécutif ne semblait pas l’entendre de cette oreille. La ministre de l’Intérieur, Suella Braverman, a demandé lundi aux entreprises de former des ressortissants britanniques dans les secteurs où il y a pénurie de main-d’œuvre.

“Il n’y a aucune raison valable pour que nous ne puissions pas former suffisamment de chauffeurs de poids lourds, de bouchers ou de cueilleurs de fruits”, a-t-elle souligné lors d’une conférence partisane.

En mettant fin à la libre circulation avec l’UE, le Brexit était censé susciter chez les Britanniques le désir de prendre les emplois que les Européens occupaient massivement. Mais la réalité est tout autre, puisque le pays compte désormais entre cinq et sept millions de personnes de moins de 65 ans qui ne travaillent pas. Une donne qui explique certainement le changement de cap du gouvernement qui a promis, mardi, d’accorder 45.000 visas saisonniers l’année prochaine dans l’agriculture.

Une décision qui fait écho aux conclusions du think tank Social Market Foundation, qui prévoit que les niveaux élevés d’immigration deviendraient “la norme” dans les décennies à venir, car le Royaume-Uni doit faire face au vieillissement de sa main-d’œuvre et à la pénurie de compétences.

hn

Comment

Le président du Parlement panafricain (PAP), Chief Fortune Charumbira, a appelé, mardi 16 mai 2023 à Johannesburg, à la mise en place d’une «Force d’arrangement institutionnel clair», alors que le continent cherche des solutions progressistes aux questions de changement climatique.

M. Charumbira s’exprimait à l’ouverture du 3è Sommet des parlementaires africains sur la politique climatique et l’équité, tenu sous le thème «Le continent à la croisée des chemins : Une transition juste et une mise en œuvre des CDN répondant aux aspirations de développement et aux réalités économiques de l’Afrique».

«Nous devrons mettre en place une Force climatique africaine, si nous voulons atteindre nos objectifs en matière de changement climatique», a-t-il déclaré, relevant que cette force doit être constituée de l’Union africaine, des parlementaires, de la société civile et d’autres parties prenantes.

Relevant que cette Force ne réussira que s’il y a un bon leadership, il a indiqué que «la structure sur laquelle nous nous mettrons d’accord doit avoir un leadership approprié».

Il a, en outre, souligné la nécessité de mettre fin à la pratique consistant à traiter les questions de changement climatique comme une affaire d’élite uniquement, suggérant l’inclusion des Africains à tous les niveaux.

Le Sommet vise à galvaniser une masse critique de parties prenantes capables de catalyser un large soutien pour des décisions justes, équitables, dirigées localement et fondées sur la science dans la mise en œuvre de la contribution déterminée nationale (CDN) et l’action climatique globale.

Le PAP a ouvert la deuxième session ordinaire de sa sixième législature, lundi dans son siège à Midrand, dans la banlieue de Johannesburg.

Le Parlement panafricain est une Assemblée consultative de l’Union africaine qui regroupe les députés des pays membres de l’Union africaine. Il a été créé en vertu de l’article 5 de l’Acte constitutif de l’UA et installé officiellement dans ses fonctions le 18 mars 2004.

Chaque État membre est représenté au sein du PAP par cinq parlementaires issus de la majorité et l’opposition, dont au moins une femme, élus ou désignés par leurs parlements ou organes législatifs nationaux.

km

Comment

Dans le cadre de ses initiatives stratégiques visant à stimuler le commerce et les investissements entre l'Afrique et l'Europe, Access Bank Plc, l'une des plus grandes institutions de services financiers du Nigéria, a créé une nouvelle filiale à Paris, en France.

Avec cette décision audacieuse, la principale institution financière nigériane a renforcé son engagement à renforcer le commerce et les investissements transfrontaliers entre l'Afrique et le monde, en connectant les entreprises aux opportunités sur le continent en tant que porte d'entrée de l'Afrique sur le monde.

Expansion panafricaine et mondiale.

Le lancement de la filiale parisienne d'Access Bank marque une étape importante dans la stratégie d'expansion mondiale de la banque. Cette décision permettra à Access Bank d'étendre ses opérations en Europe, de renforcer sa présence internationale et d'approfondir ses relations avec ses clients mondiaux tout en servant de plaque tournante pour soutenir les activités croissantes de financement du commerce de la banque en Afrique.

Il permettra également à Access Bank d'offrir des services bancaires homogènes à ses clients exerçant leurs activités en France et en Europe.

Avec une population de plus de 67 millions d'habitants et un PIB de 2 400 milliards d'euros, la France est un acteur clé de l'économie mondiale. La nouvelle filiale d'Access Bank permettra à la banque d'exploiter les vastes opportunités commerciales du pays, notamment dans le domaine du financement du commerce transfrontalier.

L'implantation de la filiale à Paris est stratégique car c'est le centre commercial et financier de la France avec un écosystème dynamique d'entreprises et d'institutionnels. Ce positionnement permettra à Access Bank de tirer parti de son expertise locale et de son vaste réseau pour fournir des solutions sur mesure à ses clients.

Dans ses remarques lors de l'événement de lancement, le directeur général du groupe Access Holdings Plc, la société mère d'Access Bank, Herbert Wigwe, a noté que « la création d'Access Bank Paris s'inscrit dans la stratégie à long terme de la banque de devenir la première banque en Afrique passerelle vers le monde. Il s'est également dit confiant que la nouvelle filiale jouera un rôle clé dans la conduite des flux commerciaux et d'investissement entre l'Afrique et la France ».

Wigwe, tout en parlant de l'objectif des efforts d'expansion stratégique de la banque, a déclaré : « Access Bank Plc, aujourd'hui, a une très forte présence au Royaume-Uni, mais dans la foulée du Brexit, nous devions établir un présence dans un autre pays d'Europe, et la France nous offre une plate-forme très solide pour le faire.

"Au-delà de cela, Access Bank a une grande présence dans le monde francophone qui dépend de manière significative - en termes de commerce - de la France, donc Access Bank à Paris travaillera pour soutenir les possibilités commerciales et les solutions de financement du commerce aux entreprises de ces régions, allant des grandes conglomérats aux PME et plus encore.

« Notre gamme de produits et services bancaires sera un atout précieux pour les entreprises qui cherchent à commercer à l'international, tandis que nos services bancaires aux entreprises et d'investissement aideront les entreprises à accéder au capital, à gérer leur trésorerie et à atténuer les risques. "En outre, nous sommes convaincus que les solutions de financement du commerce de la Banque aideront les entreprises à naviguer dans les complexités du commerce transfrontalier, et en même temps, nos capacités numériques rendront les opérations bancaires plus pratiques et efficaces pour tous nos clients", a-t-il réitéré.

Il a également reconnu le rôle des différentes parties prenantes de la banque dans le succès de la campagne d'expansion, Wigwe a souligné la valeur de ses clients, actionnaires, régulateurs et des communautés qu'elle exploite.

« Nos succès au fil des ans seraient des notes de bas de page sans les relations que nous avons entretenues avec ces contributeurs essentiels. En reconnaissance de cela, nous nous engageons à construire des partenariats à long terme avec toutes nos parties prenantes en France, basés sur la confiance, la transparence et le respect mutuel », a-t-il ajouté.

Il convient de noter qu'Access Holdings, la société mère d'Access Bank Plc, a récemment annoncé un bénéfice de 1,38 billion de nairas pour l'exercice 2022, faisant du géant financier la première institution bancaire au Nigeria à atteindre et franchir la barre des 1 billion de nairas en salaire brut.

Cela démontre la solide gestion des risques de la Banque, sa solide cote de crédit et son potentiel de croissance élevé, ainsi que la confiance que lui accordent ses diverses parties prenantes.

Avec ses solutions bancaires innovantes reposant sur une technologie de pointe, des opérations centrées sur le client et son personnel, Access Bank est en bonne voie pour réaliser son plan quinquennal consistant à traiter une transaction sur deux en Afrique et à être présent dans les principaux marchés commerciaux. hubs dans le monde.

« La présence d'Access Bank en France représente une étape importante vers la réalisation de son objectif de rapprocher les mondes et de connecter les opportunités pour les entreprises africaines. La dernière avancée de la banque marque également la réalisation de son plan de croissance stratégique sur 5 ans récemment dévoilé.

Roosevelt Ogbonna, directeur général d'Access Bank Plc, a déclaré lors de l'événement : « Au fil des ans, nous avons démontré un engagement fort à approfondir la présence de la banque en Afrique et au-delà.

« Aujourd'hui, nous sommes fiers d'être présents dans 18 pays sur quatre continents, au service de millions de clients et d'entreprises. En effet, notre volonté d'expansion a été guidée par notre vision de devenir la banque africaine la plus respectée au monde, et en nous appuyant sur nos solides antécédents en matière d'innovation, de service client et de responsabilité sociale, nous nous sommes rapprochés un peu plus de la réalisation de cet objectif.

"Nous restons déterminés à construire une banque d'envergure véritablement mondiale, mais pertinente au niveau local dans son approche, et nous sommes ravis des opportunités qui s'offrent à nous alors que nous continuons à croître et à étendre notre empreinte sur de nouveaux marchés", a ajouté Ogbonna.

Access Bank UK, dirigée par Jamie Simmonds, superviserait les opérations de la filiale parisienne et deviendrait effectivement la société faîtière des autres bureaux de représentation dans le pays.

Access Bank Paris a déjà reçu l'approbation réglementaire de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et est désormais pleinement opérationnelle. La filiale est dotée d'une équipe de professionnels chevronnés possédant une expertise approfondie du marché africain et est bien équipée pour fournir des solutions financières de classe mondiale à ses clients.

En conclusion, le lancement de la filiale parisienne d'Access Bank représente une étape importante dans la stratégie d'expansion de la banque, lui permettant de fournir des services bancaires sans couture à ses clients en France et en Europe tout en favorisant le financement du commerce transfrontalier entre l'Afrique et le reste du monde.

km

Comment

À la suite d’un long processus de consultation avec les parties prenantes du monde entier, l’ECA et la FIFA sont parvenues à un accord concernant les dates de mise à disposition des joueuses participant à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie & Nouvelle-Zélande 2023™, tenant compte du calendrier spécifique de cette édition. 

L’accord prend en considération l’existence de différents modèles de saisons (2022/23 et 2023) en vigueur dans le monde, certaines joueuses finissant leur saison avant le début de la compétition et d’autres l’ayant à peine entamée. 

La date de mise à disposition obligatoire est fixée au 10 juillet 2023. Ainsi, tout club disputant des rencontres officielles jusqu’à cette date est en droit de conserver ses joueuses, sauf accord spécifique entre ledit club et l’association membre participante concernée.

Toutefois, étant entendu qu’un certain nombre de clubs auront terminé leur saison avant le début de la compétition, le nouveau cadre prévoit une date de mise à disposition non contraignante située entre le 23 et le 29 juin 2023, soit quatre semaines avant le coup d’envoi (20 juillet 2023). 

Ce nouveau calendrier a été pensé dans l’optique de parvenir à un équilibre entre le repos accordé aux joueuses et l’aménagement d’une période adéquate de préparation pour la Coupe du Monde Féminine 2023. 

Ce calendrier donné à titre indicatif doit être considéré comme un point de départ pour les échanges entre les clubs et les associations membres participantes, les dates exactes de mise à disposition devant être définies au cas par cas. La FIFA et l’ECA encouragent fortement ce dialogue. 

Toujours dans le cadre de cet accord, la FIFA veillera à ce que le Programme de protection des clubs de la FIFA soit étendu afin de couvrir l’intégralité de la période supplémentaire à compter du moment où les clubs libèrent leurs joueuses, indépendamment de la date de départ. 

Cette nouvelle disposition a été établie dans le cadre d’une série de pourparlers avec les parties prenantes du football, lors desquels l’ECA a pu exposer sa proposition de compromis favorable à l’ensemble des parties concernées. Outre les représentants de la FIFA et de l’ECA, ont également pris part à ces réunions des délégations des clubs, des associations membres, de la FIFPRO et de la NWSL, ainsi qu’un certain nombre de sélectionneurs et de spécialistes des questions médicales et de la performance. 

Ce nouveau calendrier, fruit d’un processus de consultation ouvert et constructif, en dit long sur la volonté de la FIFA et l’ECA, ainsi que des parties prenantes du football féminin, de coopérer sur le long terme.

L’accord témoigne également de la solidité de la relation liant la FIFA et l’ECA depuis la signature d’un protocole d’accord entre les deux organisations en mars 2023, à Budapest (Hongrie), à l’occasion de la 29e assemblée générale de l’ECA. En vigueur jusqu’au 31 décembre 2023, ce protocole d’accord mentionne un engagement à collaborer sur les questions liées au football féminin et consolide l’engagement commun de la FIFA et de l’ECA à apporter de la stabilité à long terme au football de club et de sélections.

yl

Comment

Amini, Corp., une startup qui a pour objectif de combler le déficit de données environnementales en Afrique grâce à l’IA et à la technologie satellite, lève deux millions USD de capitaux dans le cadre d’une pré-série sursouscrite menée par Pale Blue Dot, l’un des principaux fonds européens de technologie climatique. Parmi les autres investisseurs figurent Superorganism, RaliCap, W3i, Emurgo Kepple Ventures et un réseau d’angel investisseurs de la communauté technologique mondiale.

L’Afrique, où se trouvent 65 % des terres arables non cultivées et 30 % des ressources minérales du monde, ne représente que 3 % du PIB mondial. Cette disparité s’explique en partie par le manque de données fiables, un problème qui freine le développement de l’Afrique depuis des décennies en entravant les décisions commerciales, les investissements et en compliquant la mesure de l’impact du changement climatique sur le continent.

Au cours des six premiers mois de son activité, l’entreprise a créé une robuste plateforme d’agrégation et d’analyse de données qui collecte, unifie et traite les données satellitaires, les données météorologiques et d’autres types de données jusqu’au mètre carré près. La plateforme donne accès à de précieuses analyses de données environnementales sur la sécheresse, les inondations, la qualité des sols et les récoltes. Ces données peuvent être traitées de manière à prévoir en quelques secondes les rendements des récoltes de millions de petits fermiers, ainsi que pour mesurer l’impact des catastrophes naturelles dans la région.

Amini a été fondée pour remédier au déficit des données en Afrique, faciliter les investissements, promouvoir la résilience climatique et accélérer les opportunités de développement économique dans la région. Les premiers clients d’Amini ont été les assureurs agricoles, conscients de l’intérêt que présentent les données granulaires, vérifiables et exploitables de la plateforme pour améliorer la résilience des agriculteurs grâce à une couverture d’assurance agricole paramétrique (ou assurance indicielle). Cette collaboration, qui privilégie l’agriculture régénératrice, vise à soutenir à la fois les agriculteurs africains et les chaînes alimentaires mondiales.

Si, à l’origine, l’entreprise se concentrait principalement sur le secteur de l’assurance, aujourd’hui elle se diversifie rapidement vers la surveillance des chaînes alimentaires, notamment du « last mile » ou des premières étapes des chaînes d’approvisionnement mondiales. Cette expansion prendre disposition de mesures précises pour réduire leur empreinte carbone et être capables de d’exposer leur impact environnemental. Les futures réglementations mondiales, telles que les règles de divulgation climatique de la SEC et le Pacte vert pour l’Europe, vont accélerer ces besoins. Ces réglementations imposent aux entreprises importatrices de produits comme le café, le cacao, le bois et l’huile de palme, de posséder une connaissance approfondie de leur chaîne d’approvisionnement et de l’impact de celle-ci sur la déforestation et la dégradation de l’environnement, dans les moindres détails et ce jusqu’au « last mile ».

Heidi Lindvall, associée générale, Pale Blue Dot : « La rareté des données environnementales de haute qualité en Afrique est préoccupante car elle empêche d’autres acteurs d’élaborer des solutions climatiques essentielles, comme l’amélioration de l’assurance des agriculteurs, de la surveillance des risques climatiques et des chaînes d’approvisionnement. Lorsque nous avons rencontré l’équipe d’Amini, nous avons été impressionnés par leur expertise et leurs ambitions et nous pensons qu’ils sont les mieux placés pour combler le déficit de données environnementales de l’Afrique. »

L’équipe combine de manière unique les talents, l’expertise et la solide expérience de l’utilisation des deeptech nécessaires pour relever les défis spécifiques à l’Afrique. Kate Kallot, fondatrice et PDG d’Amini, a acquis, auprès de sociétés technologiques mondiales telles qu’Intel, Arm et NVIDIA, une dizaine d’années d’expérience dans l’innovation mondiale dans le domaine de l’IA et du machine learning. Kallot a piloté au profit du continent africain des initiatives de développent de l’IA pour un impact sociétal telles que la United AI Alliance, qui vise à combler le fossé de calcul d’IA et à améliorer les capacités des marchés émergents en matière d’infrstructure de données. Kate Kallot et ses proches collaborateurs – Mwenda Mugendi, Muthoni Karubiu et Eshani Kaushal – apportent ensemble à Amini une vaste expérience dans l’intelligence artificielle, la science des données, l’analyse géospatiale et de fintech, acquise auprès d’entreprises telles que Microsoft, la NASA et MTN. L’équipe Amini est fermement résolue à avoir un impact positif en Afrique et au‑delà.

Kate Kallot, PDG et fondatrice, Amini : « Nous sommes la seule source de données environnementales fiables et exactes relatives à l’Afrique. Ces données sont nécessaires à la transformation des moyens de subsistance, car elles sous-tendent le progrès, de la résilience climatique aux chaînes de valeur durables. Lorsqu’Amini atteindra son plein potentiel et résoudra ce problème, l’Afrique sera prête à se transformer et à se développer considérablement dans les dix années à venir. Le chemin pour y parvenir est encore long, mais les succès déjà obtenus par des clients et l’intérêt que nous portent entreprises, organisations internationales et gouvernements nous montre que nous sommes sur la bonne voie. »

Amini est également la première entreprise africaine à avoir été admise à participer au très sélectif Seraphim Space Accelerator, un programme dont les participants sont sélectionnés parmi les 2 % des meilleures startups géospatiales au monde.

ng

Comment

Shortlist et l'African Management Institute (AMI)  annoncent le lancement de l'Energy Access Talent Initiative (EATI), une nouvelle collaboration de 2,5 millions de Livres Sterling visant à former et garantir un emploi dans le secteur des énergies propres pour plus de 1 600 jeunes africains dans toute l'Afrique subsaharienne. L'initiative est axée sur la constitution d’une main-d'œuvre solide et diversifiée de jeunes professionnels talentueux à travers l'Afrique afin d'élargir l'accès à une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous.

Le nouveau programme EATI est financé par la coopération britannique via la plateforme Transforming Energy Access (TEA) et s'appuie sur le succès de l'Off-Grid Talent Initiative (OGTI) de Shortlist et AMI, également soutenue par TEA et l'Université du Cap. Le programme OGTI a été mis en œuvre de 2019 à 2021 et a soutenu près de 900 jeunes professionnels dans plus de 100 entreprises du secteur de l’énergie hors-réseau, réparties dans 23 pays africains. Le programme a enregistré une participation de 55 % de femmes. 94 % des placements en entreprise réalisés par Shortlist se sont convertis en emplois permanents, et 99 % des entreprises ayant participé aux programmes de renforcement des compétences managériales d’AMI ont déclaré une amélioration des performances du personnel.

"L’éducation ne suffit plus à garantir un emploi ; les jeunes ont besoin d'expérience pratique. Des programmes comme celui-ci comblent le fossé entre l'éducation et l'emploi réel à long terme, et les secteurs des énergies renouvelables et du climat sont en passe de créer plus d'emplois sur le continent que tout autre secteur au cours de la prochaine décennie", déclare Paul Breloff, PDG de Shortlist.

Le manque de talents qualifiés et préparés à gérer une croissance rapide constitue un obstacle majeur à l'expansion du secteur des énergies propres sur les marchés émergents. Une opportunité manquée compte tenu du potentiel des entreprises africaines dans le secteur des énergies propres et leur capacité à transformer l'avenir du continent et à créer des centaines de milliers d'emplois pour les jeunes.

"AMI et Shortlist ont été pionniers d’une solution pratique, éprouvée et évolutive pour le développement des talents dans le secteur des énergies propres. Le renouvellement du financement de TEA nous permettra de développer cette approche pour toucher encore plus de jeunes professionnels", déclare Rebecca Harrison, co-fondatrice et PDG d’AMI. "Nous avons remplacé les formations traditionnelles inefficaces par une approche cohérente de renforcement des compétences et de l’insertion professionnelle, qui permettra d’équiper et d’inspirer  la prochaine génération de talents africains afin d’accélérer la transition énergétique de l'Afrique", ajoute Rebecca Harrison.

En travaillant ensemble au sein d'EATI, Shortlist et AMI adoptent une approche délibérée, axée sur la jeunesse et l’égalité entre les sexes en matière de renforcement des compétences et de recrutement pour les entreprises du secteur des énergies propres. Shortlist travaillera auprès des entreprises pour identifier leurs besoins en matière de recrutement et s’attaquera ensuite à ces pénuries de main-d'œuvre, d’abord en sensibilisant et en suscitant l'enthousiasme autour des carrières émergentes dans le secteur des énergies propres grâce à des campagnes de communication, puis en offrant aux jeunes ayant peu ou pas d'expérience professionnelle des expériences pratiques sur le terrain.

AMI accompagnera les jeunes placés par Shortlist grâce à une formation sur les compétences professionnelles essentielles pour intégrer le marché du travail. AMI proposera également des programmes de développement des compétences managériales destinés aux femmes, futures cadres en entreprise et aux cadres intermédiaires déjà actifs dans le secteur, accélérant ainsi leur plan de carrière et comblant le déficit de talents, en particulier pour les jeunes femmes trop souvent sous-représentées.

"Nous sommes ravis de soutenir Shortlist et AMI dans la prochaine phase de leur travail de recrutement et de formation de talents, après une première phase impactante et bien accueillie. Avec EATI, nos partenaires se concentrent sur l’accompagnement des personnes les plus vulnérables, augmentant ainsi l'impact et la rentabilité de l'aide britannique au développement et intégrant leurs activités au reste du programme Transforming Energy Access afin d'assurer que les résultats soient plus que la somme de ses parties", déclare David Aitken, Directeur du programme TEA.

ng

Comment

L’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) a le plaisir d’informer la presse internationale que la cérémonie officielle de lancement et de présentation du «9ème Congrès Panafricain de Lomé 2024» est prévue le 22 mai 2023, à l’hôtel du 2 février, à Lomé, au Togo.

Cette cérémonie, placée sous la présidence de l’Union Africaine et de la République du Togo sera marquée par l’allocution de S.E. Prof. Robert DUSSEY, Ministre des Affaires Etrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur.

S.E. Prof. Robert DUSSEY replacera le prochain Congrès dans son contexte, en définira les objectifs et les grands axes. Il déclinera enfin les modalités pratiques et innovantes qui rythmeront l’année 2023, consacrée aux préparatifs du Congrès.

Ils rappelleront que le 9e Congrès Panafricain sera l’opportunité privilégiée pour les Africains vivant sur le continent, la Diaspora et les Afro-descendants de se retrouver et d’échanger. Mais plus encore, ils préciseront que cette rencontre permettra aux pays africains d’inventer des solutions inédites et pertinentes, destinées à améliorer la participation et la représentativité de l’Afrique dans la gouvernance mondiale ainsi que son implication dans les nécessaires réformes des institutions internationales.

Afin d’assurer la continuité politique et historique du mouvement panafricain, l’Union Africaine et La République Togolaise co-organisent le 9e Congrès Panafricain à Lomé, en mai 2024 sur le thème : « L’ambition du panafricanisme : mobiliser les ressources, fédérer les énergies et se réinventer pour agir ».

De nombreuses personnalités sont attendues à cette cérémonie de lancement parmi lesquelles  : les représentants des Institutions de la République du Togo et membres du Gouvernement, les Députés de l’Assemblée Nationale et Chefs traditionnels ; les Membres du corps diplomatique et consulaire, ainsi que les représentants des pays membres de l’Union Africaine, les représentants des Organisations internationales accréditées au Togo, des acteurs du monde culturel, scientifique et politique (diasporas et afrodescendants), leaders d’opinion, influenceurs, Gervais Gnaka Lagoké, Assistant Professeur d’Histoire et d’Etudes Panafricaines à l’Université de Lincoln, en Pennsylvanie (USA).

Cette prochaine édition 2024 fait suite à la Décision de la 36e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine, des 18 et 19 février 2023 à Addis-Abeba en Ethiopie. Elle s’inscrit dans le cadre de l’Agenda de la « Décennie 2021-2031 : des racines africaines et de la diaspora africaine » de l’Union Africaine.

km

Comment

L’Initiative de paix arabe, avec tous ses éléments, reste la première option stratégique pour mettre fin à l’occupation, a assuré, mercredi 17 mai 2023 à Djeddah, le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, tenant le gouvernement israélien pour responsable de la grave détérioration de la situation.

Les pratiques du gouvernement israélien et son approche extrémiste impacteront les relations arabes avec Tel-Aviv, en fonction des déterminants de l’Initiative de paix arabe et de sa philosophie, a souligné M. Aboul Gheit lors de la session d’ouverture de la réunion du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères, en prélude au 32-ème Sommet arabe qui se tiendra vendredi prochain.

La situation dans les territoires palestiniens occupés frôle le stade de l’explosion, a-t-il mis en garde, notant que la poursuite de la colonisation, l’entrave du règlement qui permettra de mettre fin au conflit et de créer un Etat palestinien “sont les principales raisons de la souffrance de nos frères en Palestine”.

Un autre facteur est venu accentuer cette souffrance, a souligné le SG de la Ligue arabe, évoquant la formation du gouvernement israélien de droite, qui met en oeuvre des politiques extrêmes, ayant conduit à l’exacerbation de la violence depuis le début de 2023.

D’autre part, il a noté quelques développements positifs dans les positions des pays voisins et leurs relations avec la région arabe, citant notamment l’Iran et la Turquie.

La région arabe a souffert et continue de souffrir des effets négatifs graves des ingérences dans ses affaires internes, a dit M. Aboul Gheit, notant que les pays arabes aspirent à des relations fondées sur le respect mutuel et les principes de souveraineté et de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats.

Il a, dans ce sens, exprimé son souhait que l’accord convenu à Pékin entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, à l’initiative du président chinois, soit un pas déterminant vers la résolution des différends et conflits régionaux par les voies diplomatiques et qu’il jette les bases d’une nouvelle relation fondée sur le bon voisinage, le respect de la souveraineté et des principes de la Charte des Nations unies régissant les relations internationales.

Ce sommet, bien qu’il soit tenu dans une conjoncture marquée par des défis et des crises, laisse présager une plus forte implication arabe dans la résolution des crises et des problèmes, a-t-il noté, affirmant que les Arabes paient plus que toute autre partie le prix de la poursuite des crises.

“Nous souhaitons tous un sommet réussi, qui sera à la hauteur des aspirations de l’opinion publique et des défis posés, présentera des solutions arabes aux problèmes arabes et renforcera ce bloc régional et consolidera sa cohésion et unifiera sa position,” a conclu M. Aboul Gheit.

Le Maroc est représenté à cette réunion par une délégation présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

La délégation marocaine est composée également de l’ambassadeur du Maroc en Égypte et représentant permanent du Royaume auprès de la Ligue des États arabes, Ahmed Tazi, de l’ambassadeur du Maroc en Arabie Saoudite, Mustapha Mansouri, du directeur de l’Orient, du Golfe, des organisations arabes et islamiques relevant du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Akhrif, du chef de la division des organisations arabes et islamiques au sein du ministère, Abdelali Jahed, ainsi que du représentant permanent adjoint du Maroc auprès de la Ligue arabe, Hicham Ould Sallay.

ng

Comment

La Chine entend augmenter les vols en provenance et à destination des cinq pays d’Asie centrale dans le but de renforcer la connectivité régionale et les échanges économiques, a annoncé l’Administration de l’aviation civile de Chine (AACC) dans une mesure qui vise la mise en service d’« une route de la soie aérienne » entre Beijing et ces pays.

Ainsi, Xi’an, la capitale de la province de Shaanxi dans le nord-ouest de la Chine, va lancer jeudi une ligne vers Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, a fait savoir Sun Wensheng, le directeur adjoint du Département général de l’AACC.

Xi’an, le point de départ de l’ancienne Route de la soie et ville d’accueil du premier sommet Chine-Asie centrale (jeudi et vendredi), disposera de lignes aériennes de passagers vers tous les pays d’Asie centrale, à savoir le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan.

Le week-end dernier, l’aéroport international de Xi’an Xianyang a ouvert une ligne vers Achgabat, la capitale du Turkménistan.

« L’essor de la couverture aérienne vers les marchés d’Asie centrale depuis le mois de janvier, lorsque la Chine a démantelé les restrictions liées au Covid-19, permettra de faciliter les échanges économiques et personnels entre la Chine et l’Asie centrale, qui est une région importante le long de l’initiative des nouvelles Routes de la soie », a expliqué Sun Wensheng.

L’Asie centrale se situe le long de l’ancienne Route de la soie et tous les pays dans la région ont participé à cette initiative de façons différentes, a-t-il indiqué.

Le sommet Chine-Asie centrale, qui se tient au niveau des chefs d’Etat, devrait permettre de renforcer les relations entre la Chine et l’Asie centrale en matière de coopération économique.

Au premier trimestre de cette année, les échanges commerciaux de la Chine avec les cinq pays a augmenté de 22 %, selon les données du ministère chinois du Commerce. En 2022, le commerce bilatéral entre la Chine et ces pays a atteint un niveau record de 70,2 milliards de dollars (64,7 milliards d’euros).

hn

Comment

Les contacts sur la prorogation de l’Initiative céréalière de la mer Noire se poursuivent, mais un certain nombre de questions relatives à la mise en oeuvre des dispositions concernant la partie russe restent ouvertes, a annoncé, mardi 16 mai 2023 à Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

“Les contacts se poursuivent. Il y a encore beaucoup de questions qui concernent notre partie de l’accord. Il faut maintenant prendre une décision”, a-t-il indiqué lors de son point de presse quotidien.

Répondant à une question sur les perspectives de prolongation de l’accord céréalier, le porte-parole à indiqué que Moscou informera de sa décision dès qu’elle sera prise.

“Lorsque la décision appropriée sera prise, nous vous informerons. c’est la seule chose que je peux dire”, a-t-il dit.

Les 10 et 11 mai derniers, des représentants de la Fédération de Russie, de la Turquie, de l’Ukraine et de l’ONU se sont réunis à Istanbul pour discuter de l’extension de l’initiative céréalière de la mer Noire, un ensemble de deux accords parrainés par les Nations unies et la Turquie et conclus séparément avec Kiev et Moscou en juillet 2022.

La Russie estime que la partie de l’accord concernant la suppression des obstacles qui entravent l’exportation de céréales et d’engrais russes n’est pas mise en œuvre, d’où son refus de reconduire cette initiative.

Moscou conditionne également la prorogation de l’accord, qui arrive à échéance le 18 mai, à la réalisation de progrès concernant cinq exigences, allant de la reconnexion de la banque russe spécialisée dans l’agriculture Rosselkhozbank au système bancaire international SWIFT au déblocage de l’accès aux ports étrangers.

Il s’agit également de la reprise de l’approvisionnement en machines agricoles, pièces de rechange et service de maintenance et de l’annulation des entraves en matière d’assurance des navires et d’accès aux ports étrangers.

La diplomatie russe avait également évoqué la reprise du fonctionnement du pipeline Togliatti-Odessa et le dégel des actifs de sociétés russes liées au secteur agricole situés à l’étranger.

Signé le 22 juillet 2022 à Istanbul par la Russie, la Turquie, l’Ukraine et les Nations Unies, l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes à travers un corridor sécurisé en mer Noire a été renouvelé une première fois le 17 novembre 2022, puis le 19 mars dernier.

La Russie avait alors annoncé qu’elle acceptait la prolongation de l’accord pour une période de 60 jours au lieu de 120 jours comme c’était le cas en novembre.

hn

 
 

Comment