Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Véron Mosengo-Omba s’est dit satisfait des travaux réalisés au terme d'une visite d’inspection des infrastructures sportives devant abriter la CAN 2023 de football en terre ivoirienne.

L’émissaire de la CAF s'est-il satisfait, dans une conférence de presse, ce vendredi 17 février 2023 en présence du président du Cocan, François Amichia, du président de la Fif, Yacine Idriss Diallo et Jacques Anoma, Conseiller du président de la Caf.

''Je confirme que sur tout ce que j'ai vu, les travaux avancent très bien et que la Can 2023, se tiendra en Côte d'Ivoire en janvier 2024, comme l'a décidé le Comité exécutif de la CAF. Leur achèvement permettra à la Côte d'Ivoire d'être un pôle footballistique non seulement dans la région mais sur le continent. Les infrastructures que je viens de visiter s'annoncent dignes de la Coupe du Monde de la FIFA. Elles seront de classe Coupe du Monde''.

Sur les six stades attendus, "trois sont prêts. Il s'agit de Ebimpé, Bouaké et Yamoussoukro", a dit Veron Mosengo-Omba, précisant que pour les autres stades ( Houphouët-Boigny, San-Pedro et Korhogo), il reste des travaux de finitions "exigés pour répondre au cahier des charges de la Caf".

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"Ils prendront du temps mais nous sommes convaincus qu'à la fin juin 2023, ces trois stades pourront être homologués pour être utilisés pour des compétions Caf ou Fifa ", a poursuivi M. Mosengo-Omba.

Selon lui,  leur achèvement permettra à la Côte d'Ivoire d'être un pôle footballistique non seulement dans la région mais aussi sur le continent.
 
Concernant les hébergements, le Secrétaire général de la Caf a rassuré que la plupart des villages Can sont presque terminés. Sur le plan organisationnel et financier, Il a remercié le Président de la République Alassane Ouattara et son gouvernement pour leur engagement et leur soutien indispensable dans ce magnifique projet. Et de rassuré que "tous les engagements pris dans le cadre de l'accord d'accueil sont, à ce jour, respectés''.

Aussi, s'est-il autorisé de manière solennelle à affirmer que "la Côte d'Ivoire est prête et organisera une Can jamais organisée sur le continent".

Mohamed Compaoré

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Dans le but de contribuer à la lutte contre la résistance aux antimicrobiens (RAM), la firme pharmaceutique  pfizer a organisé une table ronde virtuelle autour des medias sur la RAM ce mercredi 15 février 2023 en prélude à la célébration de la semaine mondiale de la lutte contre la RAM qui se tient du 18 au 24 novembre de chaque année.

Cette table ronde virtuelle vise à donner les rudiments nécessaires aux journalistes afin d’informer et sensibiliser les populations sur les dangers sanitaires et économiques causés par la résistance aux antimicrobiens.

Les conférenciers tout en soulignant l’importance de l’implication des journalistes dans cette lutte, les ont exhortés à une collaboration franche et efficace pour la réussite de l’action entreprise.

« La RAM fait rage dans le monde et est devenue un problème de santé publique majeur. Elle est une urgence sanitaire mondiale qui a conduit l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à adopter un plan mondial », a fait savoir Pr Guessennd Kouadio Aya Nathalie, point focal du GTT- RAM (Côte d’Ivoire).

Non sans rappeler qu’avec un coût élevé pour la santé individuelle et l’économie en général, la RAM est un risque critique si elle n’est pas traitée.

Selon la spécialiste, si les agents pathogènes de la RAM se propagent comme l’a fait la COVID-19, les populations seront confrontées à une autre crise de santé publique. 

Dr Sylvie Kounde, responsable médicale de l’Afrique subsaharienne francophone chez Pfizer a affirmé que : « La RAM, si elle n’est pas contrôlée, pourrait conduire à un scénario dans lequel des infections mineures deviennent mortelles et les infections graves deviennent impossibles à traiter », a-t-elle prévenu.

Elle a fait savoir également que malgré les nombreux défis associés au développement de nouvelles molécules anti-infectieuses, Pfizer reste engagé à fournir de nouvelles thérapies efficaces qui ciblent les nouvelles infections émergentes difficiles à traiter.

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Et de rassurer : « Nous restons également engagés envers les patients souffrant de maladies infectieuses ».

Rien qu’en 2020, 28 millions de patients ont été traités avec un traitement anti-infectieux de Pfizer. Un nombre en constante augmentation.

En effet, il est bon de savoir que la RAM se produit lorsque les antibiotiques perdent leur efficacité parce que les agents pathogènes trouvent des moyens de résister à leurs effets.

La RAM est certes une menace silencieuse, mais elle est bien réelle et de ce fait il est urgent de s’y attaquer.

Pfizer est convaincu que les gouvernements et la communauté de la santé publique doivent collaborer avec l’industrie pour soutenir les actions qui permettront d’apporter une innovation continue dans le développement de nouveaux antibiotiques et vaccins pour freiner la propagation de la résistance aux antimicrobiens (RAM).

Dans son intervention, professeur BAMBA-PAKOTOGO Sanata a souligné que : « Les antimicrobiens font partie des ressources médicales les plus précieuses que le monde n’ait jamais connues. Il est alarmant qu’ils perdent de leur efficacité », a-t-elle expliqué.

Compte tenu de la faible sensibilisation du public aux dangers de la RAM, il est aussi de la responsabilité de la communauté médicale, d’éduquer les patients sur la situation alarmante. Il est important d’instaurer des mesures de santé publique, de prévention et de surveillance pour freiner sa propagation, a suggéré Pr Bamba- Pakotogo.

Selon l'OMS la RAM provoque 700 000 décès par an dans le monde, un chiffre qui pourrait passer à plus de 10 millions en 2050.

Mohamed Compaoré

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WINNER CONCEPT, agence de communication audiovisuelle, d'évènementiel et de stratégie institutionnelle organise la première édition de « LA JOURNEE DES MEDIAS CONFESSIONNELS IVOIRIENS » vendredi 17 mars 2023.

L’objectif de ce grand évènement, participer à la réconciliation et à la cohésion nationale.

A quelques mois des municipales et législatives ivoiriennes de 2023, le rôle des médias est d’un précieux poids dans la sensibilisation des populations et des acteurs du paysage politique ivoirien à aller à des élections apaisées pour une réconciliation durable, garant de la cohésion nationale.

C’est pourquoi, cette première édition débutera par l’animation d’un panel sur le thème « Quelle réconciliation pour une cohésion nationale durable en Côte d’Ivoire ? », Le but de ce premier panel est de montrer le type de réconciliation qu’a besoin la Côte d’Ivoire pour une cohésion nationale durable.

 Ce panel sera suivi du lancement du concours du meilleur reportage sur la réconciliation et la cohésion nationale doté du prix Alassane Ouattara.

Un atelier de formation programmé sur le thème « Les médias confessionnels et le traitement de l’information en période électorale » viendra clore cette première édition.

Mohamed compaoré

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Grâce aux Programmes économiques et financiers (PEF) 2012-2015 et 2016-2020 mis en œuvre avec l’accompagnement du Fonds monétaire international (FMI), la croissance économique de la Côte d’Ivoire est ressortie à 8,1% en moyenne sur la période 2012-2019, après -4,9% en 2011 (crise politique) et 2% en 2020 (choc Covid-19), a indiqué le ministre de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly. Le ministre l’a affirmé au cours d’une conférence le vendredi 10 février 2023 à Abidjan-Cocody, dans le cadre de la formation de la 22ème promotion des auditeurs du master professionnel en Gestion des Politiques économiques (GPE) de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB). La conférence avait pour thème : « Les programmes économiques et financiers avec le Fonds monétaire international contribuent-ils à une gestion efficace de la politique économique et financière du Gouvernement ? Cas de la Côte d’Ivoire ».

« En 2021, la croissance repart à la hausse à 7,4%. En outre, le déficit budgétaire est resté en moyenne à 2,6% sur 2012-2019, en dessous des 3% de la norme communautaire. Entre 2020 et 2021, il atteint 5,6% et 5% (choc Covid-19) », a relevé Adama Coulibaly. Le taux d’investissement, a-t-il poursuivi, est passé de 8,9% en 2011 à 23,4% en 2021, outre le taux de pauvreté qui a baissé de 55% en 2011 à 39,4% en 2018 et l’amélioration de l’indice Doing Business car la Côte d’Ivoire est passée de la 167ème place en 2011 à la 110ème place en 2019.

Selon le ministre, le risque de surendettement demeure modéré, avec un stock de dette publique estimé à 51,7% du PIB en 2021. Et d’ajouter que de 2011 à 2019, plus de 2 800 000 emplois ont été créés.

« Aujourd’hui la Côte d’Ivoire est citée parmi les pays qui ont les taux de croissance les plus élevés au monde. Nous avons une économie prospère qui marche. Il faut toujours faire en sorte que nous puissions développer notre capacité de résilience parce que face aux chocs que nous avons connus, que ce soit la Covid-19 ou même la guerre en Ukraine, nous avons vu qu’il faut que les fondamentaux économiques soient solides », a-t-il relevé.

Il a assuré que le pays continuera à bâtir sa résilience pour absorber les chocs à venir grâce aux réformes mises en œuvre sous le leadership du Président de la République Alassane Ouattara et sous la haute direction du Premier Ministre, Patrick Achi. 

km

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mercredi, 15 février 2023 18:28

Sancfis Faso entre en bourse

Pionnier des télécommunications et des solutions informatiques en Afrique, le Groupe Sancfis  est heureux d’annoncer l’admission de sa filiale du Burkina Faso au troisième compartiment de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

Ce compartiment a été ouvert le 19 décembre 2017 et est destiné aux Petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises à fort potentiel de croissance. Il a pour but d’offrir à ces deux catégories d’opérateurs économiques un accès à des capitaux à long terme, afin d’accélérer leur croissance et de favoriser l’émergence de champions dans les princi- paux domaines d’activité au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

À l’issue du processus extrêmement rigoureux qui conditionne l’accès à la collecte de l’épargne publique, Sancfis Faso est la toute première PME admise à bénéficier du mécanisme de financement qu’est le troisième compartiment de la BRVM. À l’occasion de cette introduction en bourse, Sancfis Faso met en circulation 1 500 000 actions au prix de 600 francs CFA, et correspondant à 30 % de son capital social. La première cotation est prévue entre le 25 et le 30 mars 2023.

ng

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Le plus récent navire de Mercy Ships, le Global Mercy™, est arrivé à Dakar au Sénégal le 14 février 2023. Alors qu'il a déjà servi de plateforme à des formations chirurgicales au Sénégal en 2022, cette année marque les premières interventions spécialisées qui auront lieu à bord du navire-hôpital nouvellement construit. Cette mission est issue du partenariat mis en place avec les ministères de la santé du Sénégal et de la Gambie, et servira les deux pays au départ du port de Dakar.

Conçu pour être un navire-hôpital, le Global Mercy mesure 174 mètres de long, 28,6 mètres de large et peut accueillir 200 patients. Il comprend six salles d'opération, un laboratoire, des cliniques externes générales, et des cliniques dentaire et ophtalmologique. Les ponts de l'hôpital couvrent une superficie totale de 7 000 mètres carrés et hébergent également des installations de pointe dédiées à la formation. Lorsqu'il est à quai, le navire peut accueillir jusqu'à 950 personnes, y compris les membres d'équipage bénévoles du monde entier. A l'avenir, il servira les nations africaines, conjointement avec l'Africa Mercy, en service depuis 2007 mais en cours de rénovation actuellement pour reprendre son service à l'automne.

Au cours des 50 prochaines années du Global Mercy, plus de 150 000 vies devraient être transformées par la seule chirurgie, chaque transformation représentant une personne avec un nom, un visage, une histoire, une famille et un avenir. En outre, des milliers de professionnels de la santé africains recevront une formation et un encadrement dans le but de multiplier l'impact au sein de leurs propres communautés.

« L'arrivée du Global Mercy à Dakar cette semaine est particulièrement significative pour nos équipes, car cette année, nous allons servir les populations du Sénégal et de la Gambie grâce à des partenariats avec leurs ministères de la santé", explique Gert van de Weerdhof, Directeur Général de Mercy Ships. "Nous prévoyons qu'au cours des cinq prochains mois, plus de 800 opérations chirurgicales maxillo-faciales, orthopédiques pédiatriques, générales, et ophtalmologiques seront réalisées à bord, dont jusqu'à 25% seront réalisées sur des patients gambiens. »

Lorsque le Global Mercy était en mission au Sénégal en 2022, plus de 260 professionnels de la santé sénégalais ont reçu une formation à bord au cours de diverses sessions abordant des sujets ayant un impact direct sur les soins chirurgicaux sûrs, notamment les compétences chirurgicales, les soins infirmiers, et l'anesthésie SAFE. En 2023, Mercy Ships prévoit de former plus de 600 professionnels de la santé.

« Cette cérémonie marque une étape supplémentaire dans le partenariat entre le gouvernement du Sénégal et l’ONG Mercy Ships. C’est une collaboration dynamique et bénéfique, car l’intervention de Mercy Ships apporte une contribution essentielle au renforcement de l'offre de soins chirurgicaux et à l’amélioration de nos systèmes chirurgicaux et d’action sanitaire. En effet, à travers ses nombreuses interventions, Mercy Ships soulage des milliers de patients, et contribue à la réduction des inégalités de l'accès à la santé et aux soins médicaux de qualité, » explique Docteur Marie Khemesse Ngom NDIAYE, ministre de la Santé et de l'Action Sociale.

Le Global Mercy a été inauguré à Dakar par S.E. le Président du Sénégal Macky Sall en mai 2022, un fervent défenseur de l'amélioration de l'accès à une chirurgie plus sûre, non seulement dans son pays, mais dans toute l'Afrique, comme en témoigne son soutien à la Déclaration de Dakar qu'il diffuse au sein de l'Union africaine.

ng

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La nouvelle loi n° 2019-570 du 26 juin 2019 relative au mariage en Côte d’Ivoire a contribué à réduire les inégalités entre l’homme et la femme dans le mariage et à assurer la pleine protection de la famille, a soutenu le sous-directeur de la Législation, à la Direction des Etudes de la Législation et de la Documentation (DELD) du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Trabi Botty Jérôme.

Il était l’invité de la tribune de presse hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) "Tout Savoir Sur", le mardi 14 février 2023 à Abidjan-Plateau.

Selon lui, cette loi consacre des innovations majeures, notamment les conditions requises pour contracter le mariage.

Trabi Botty Jérôme a affirmé qu’en Côte d’Ivoire « le mariage est l’union d’un homme et d’une femme célébrée par devant l’officier de l’état civil » et que cette nouvelle loi institue clairement un mariage mixte et monogamique, contrairement à l’ancienne loi qui pouvait donner lieu à interprétation multiple.

À l’en croire, l’âge nubile (pour se marier) de l’homme et de la femme est harmonisé à 18 ans révolus (l’ancienne loi autorisait l’homme à se marier à 20 ans révolus et la femme à 18 ans accomplis) et le mariage précoce est interdit.

Désormais, a poursuivi Trabi Botty Jérôme, outre le consentement extorqué par la violence et l’erreur sur l’identité physique ou civile d’un époux, le consentement donné en ignorant l’incapacité physique de l’autre époux à consommer le mariage ou son impossibilité à procréer connu par ce dernier avant le mariage n’est pas valable ; et est susceptible d’entraîner l’annulation du mariage. La femme dont le mariage est dissous ne peut se remarier qu’à condition d’observer un délai de viduité de 300 jours après la dissolution du mariage. Cependant, elle peut faire abréger ce délai par le Président du tribunal du lieu de son domicile en faisant la preuve qu’elle n’a pas cohabité avec son précédent mari depuis 300 jours.

"Désormais, la femme qui veut se remarier avant l’écoulement de ces 300 jours dispose d’une seconde possibilité qui consiste à faire établir par un médecin qu’elle n’est pas en état de
grossesse (art. 6).", a-t-il relevé.  

km

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mercredi, 15 février 2023 17:30

Nigeria: Une campagne électorale serrée

La campagne électorale au Nigeria est de plus en plus serrée à moins de deux semaines d’une présidentielle aux grands défis prévue le 25 février.

Entre foules rassemblées par milliers d’Etat en Etat de la République fédérale du Nigeria pour soutenir leurs candidats, visites à d’éminents leaders et spirituels des deux principales religions que compte le pays (Islam et Christianisme), en plus des défis de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité et d’une crise économique aggravée au cours des derniers mois, le chemin des prétendants à la présidence après le départ de Muhammadu Buhari, qui ne se représente pas à un nouveau mandat en vertu de la Constitution, est très dur, compétitif et exigeant.

A ces défis, se sont ajoutées récemment les pénuries d’essence et de nouveaux billets de banque qui ont suscité une vague de mécontentement chez la population nigériane et endurcissent la mission du prochain résident de l’Aso Villa (palais présidentiel).

Le taux d’inflation à deux chiffres est une préoccupation économique majeure. En 2022, l’inflation a augmenté pendant 10 mois d’affilée, tombant tout juste à 21,3% selon les derniers chiffres publiés en janvier 2023.

Le chômage, la pauvreté, la santé, l’éducation et la lutte contre la corruption sont aussi des questions cruciales que de nombreux candidats ont placé au centre de leur campagne et auxquelles ils essaient d’apporter des réponses et solutions efficaces et efficientes.

Sur 18 candidats, Asiwaju Bola Ahmed Tinubu, porte-étendard du parti au pouvoir, le Congrès des progressistes (APC), et Atiku Abubakar, du Parti démocratique populaire (PDP), principal parti d’opposition, sont considérés comme les favoris de ces élections vu leur influence, expérience et leur parcours de plusieurs années dans la politique, alors que Peter Obi, le nouvel arrivant à la course présidentielle, du Parti travailliste (LP), s’annonce comme l’outsider de ces échéances électorales. Il est soutenu par plusieurs jeunes en quête de changement et de renouveau.

Depuis l’annonce du coup d’envoi de la campagne électorale le 28 septembre 2022, les trois principaux candidats n’ont cessé de sillonner, en compagnie de leurs colistiers, les Etats du Nigeria, qui sont au nombre de 36, pour rassembler, galvaniser et assurer des sympathisants et partisans venus par milliers sur l’avenir et le futur du Nigeria.

A chaque étape, les trois candidats déclinent les grandes lignes de leurs programmes, leurs ambitions et leurs promesses pour sortir le Nigeria d’une crise grave et pour un Nigeria meilleur.

De surcroît, ils prennent part à des réunions, des conférences et des débats avec les principales parties du secteur économique nigérian pour un partage d’idées, de stratégies et de solutions adéquates à la situation que traverse le pays.

Les candidats à la magistrature suprême sont dans une course contre la montre pleine d’enjeux pour convaincre plus de 93 millions d’électeurs, qui se rendront aux urnes, qu’ils méritent de succéder au président sortant Muhammadu Buhari.

Selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (INEC), les élections présidentielles et de l’Assemblée nationale auront lieu le samedi 25 février, suivies des élections des gouverneurs et des assemblées d’État le samedi 11 mars.

L’INEC a affirmé récemment que l’élection présidentielle sera bien organisée comme prévu malgré les pénuries d’essence et de nouveaux billets de banque.

Pour gagner la présidentielle, un candidat doit obtenir le plus grand nombre de voix au niveau national et plus d’un quart des bulletins de vote dans au moins deux tiers des États du Nigeria.

Si aucun des candidats n’y parvient, il y aura un deuxième tour, ou un second tour, dans un délai de 21 jours entre les deux premiers candidats.

Pour une élection libre, juste et équitable, l’INEC a affirmé que l’utilisation des nouvelles technologies permettra de garantir que le scrutin soit sécurisé et ne soit pas entaché de fraude ou de truquage.

hn

 
 

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Le gouvernement fédéral envisage de faciliter l’octroi de visas de trois mois pour les victimes syriennes et turques du séisme ayant de la famille en Allemagne, a annoncé , samedi 11 fevrier 2023, la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser.

“Il s’agit d’une aide d’urgence. Nous voulons permettre à des familles turques ou syriennes en Allemagne de faire venir chez elles leurs proches parents de la région sinistrée, sans bureaucratie”, a expliqué la ministre allemande au quotidien Bild.

Les habitants des zones sinistrées par le séisme, qui a fait plus de 25.000 morts, pourront ainsi disposer “de visas réguliers, délivrés rapidement et valables trois mois”, a relevé la ministre au sujet de cette initiative conjointe des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères.

Cette procédure pourrait ainsi permettre aux victimes de “trouver un abri et de recevoir un traitement médical” en Allemagne.

Environ 2,9 millions de personnes d’origine turque vivent en Allemagne, dont plus de la moitié (1,5 million) ont la nationalité turque.

La communauté syrienne est elle aussi très importante, en particulier depuis l’ouverture des frontières en 2015 et 2016 décidée par l’ex-chancelière Angela Merkel.

D’après les derniers bilans officiels, le tremblement de terre, d’une magnitude de 7,8, a fait au moins 25.401 morts: 21.848 en Turquie et 3.553 en Syrie.

hn

 
 

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Le président sortant de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire, Kassoum Bamba, a été reconduit samedi 11 février 2023 à la tête de l’organisation, à l’issue d’une assemblée générale ordinaire élective organisée à Yamoussoukro.

Kassoum Bamba a récolté le soutien de 102 électeurs sur les 123 inscrits sur la liste électorale au cours d’un scrutin dont la transparence a été admise par tous les participants.

Le mandat du président de la Chambre dure six ans au cours desquels Kassoum Bamba entend poursuivre l’œuvre de professionnalisation « entamée ensemble ».

Il a rappelé notamment qu’au cours des précédentes années, il a réussi avec son équipe à combler le vide juridique avec l’obtention du Code communautaire de l’UEMOA et du Code de l’artisanat ivoirien, avec certains décrets d’application.

« On va mettre systématiquement en pratique et en exécution ces textes de loi qui nous permettront de créer le fonds de développement de l’artisanat pour pouvoir financer les entreprises des métiers et les moderniser », a-t-il promis. L’identification et l’immatriculation des artisans demeurent un des axes majeurs de son programme.

Kassoum Bamba était opposé au cours de cette élection à deux autres candidats, Sangaré Siaka et Kouakou Guy qui ont respectivement obtenu 19 et une voix lors du vote.

(AIP)

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